Bouar, les prix flambent sur le marché

Publié le 21 juillet 2021 , 8:22
Mis à jour le: 21 juillet 2021 8:22 pm

 

Bangui, République centrafricaine, jeudi, 22 juillet 2021, 03:03:56 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Le blocage de plusieurs axes économiques dans la Nana-Mambéré et l’Ouham-Péndé  par les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) crée une rupture des approvisionnements à Bouar, mais également dans les villes périphériques comme Baoro, Bocaranga, Bozoum et Paoua. Mais à Bouar, les prix seraient en hausse  de 50 à 200% depuis plus d’une semaine.

 

Il est difficile pour les ménages de faible revenu à faire face à cette augmentation des prix sur le marché. Le prix d’une cuvette d’arachides qui se vendait à 6500 francs CFA est passé à 12 000 francs CFA. Conséquence, le prix d’un tas de pattes d’arachide à doubler. Il est passé de 50 francs CFA à 100 francs CFA.

« Auparavant, la petite était à 9000 francs CFA, maintenant les grossistes l’ont augmenté à 10 000 francs CFA. Même le petit couvre est passé à 1000 francs. Ce qui fait que nous vendons le tas d’une patte d’arachide à 100 francs au lieu de 50 francs CFA.  Nous voudrions que les grossistes réduisent leur prix », a déclaré une vendeuse au marché de Bouar.

Du côté des grossistes, ils justifient cette augmentation par l’insécurité orchestrée par les hommes armés.

« En temps de sécurité, les gens nous livrent la cuvette d’arachide à 6000 voir 6500 francs CFA, et nous revendons cela à 8000 francs. Mais maintenant  en raison de l’insécurité  le prix a augmenté parce que les gens refusent de faire sortir leur véhicule. Il n’y’a que les motos qui font des efforts pour nous ravitailler. Parfois, les hommes armés incendient les véhicules » a justifié une grossiste au marché de Bouar.

Certains grossistes justifient même l’augmentation de leur prix par la hausse de frais de transport et les multiples tracasseries routières dues au versement des sommes d’argent aux forces de l’ordre.

les gendarmes en poste de Yaloké en train de partager de l'argent verser par les transporteurs
les gendarmes en poste de contrôle de Yaloké en train de partager de l’argent verser par les transporteurs. Photo CNC

Cette augmentation ne touche pas que l’arachide, mais aussi la viande de bœuf et le carburant.

 

  1. Y. Ibrahim

Journaliste rédacteur

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Alain Nzilo

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