Bossangoa, au moins 500 ex-combattants désarmés ont reçu des kits à travers le programme de réduction de la violence communautaire

Publié le 13 juin 2021 , 8:59
Mis à jour le: 13 juin 2021 8:59 pm

 

Bangui, République centrafricaine, lundi, 14 juin  2021, 03:26:08 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Selon la coordination du désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement  (DDRR), environ 3023 combattants issus de 14 groupes armés actifs en Centrafrique ont été désarmés à Bangui, Bimbo, Bégoua et dans les zones de défense du Nord-ouest  ainsi que du nord-Est. Cependant, à Bossangoa, plus de 500 combattants ayant choisi de déposer les armes et  formés dans différents domaines d’activités  génératrices de revenus  ont reçu jeudi dernier un important lot de kits pouvant leur permettre de s’auto – prendre  en charge. Une initiative  de la section désarmement,  démobilisation,  et réinsertion de la Minusca.

Pancarte de Bienvenue à l'entrée de la ville de Bossangoa
Pancarte de Bienvenue à l’entrée de la ville de Bossangoa

 

Composés entre autre de matériels de fabrication de savon, maçonnerie, menuiserie, couture, restauration et tricotage ces kits vont permettre aux bénéficiaires de s’installer aisément dans leur communauté. Victorienne Doningue, l’une des bénéficiaires  se dit satisfaite et remercie la section DDR de la Minusca pour ce geste salutaire.

« Merci pour cette sagesse qu’on nous a inculquée. Nous allons la mettre en pratique et l’apprendre à nos enfants pour que demain  eux aussi puissent l’appliquer. Ceci va mettre fin à détention illégale d’armes et contribuera au développement de notre pays ».

Ces bénéficiaires sont des jeunes, hommes,  femmes de Bossangoa ayant choisi volontairement de déposer les armes au profit d’une formation en activité génératrice de revenus pour leur réintégration dans la vie civile.

Par ce geste, la section désarmement, démobilisation et réinsertion entend détourner l’esprit de ces derniers de la détention illicite des munitions et armes de guerre.

« Que les jeunes renoncent à la violence. Que les jeunes font des activités génératrices de revenus  parce que c’est quand ils n’ont rien à faire qu’ils ont recours aux armes », a déclaré madame Clémentine  Mokashaka,  officier DDR à la Minusca de Bossangoa.

Barthélemy Wilikon, préfet de l’Ouham tire l’attention des bénéficiaires  sur l’utilisation de ces matériels.

« Généralement quand on donne des matériels aux bénéficiaires,  et bien nous constations que ces matériels bien souvent se retrouvent sur le marché. Je demande aux bénéficiaires de les garder jalousement parce que ces matériels leur permettent de s’auto – gérer ».

La remise de ces kits d’installation s’inscrit  dans le cadre de l’exécution de projet de réduction de la violence communautaire, et ce, après 11 mois de formation,  ainsi que la remise d’un certificat de formation.

 

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