Bocaranga secouée : Les mercenaires de Wagner déclenchent les horreurs

Publié le 18 février 2024 , 5:17
Mis à jour le: 18 février 2024 8:07 am

Bocaranga secouée : Les mercenaires de Wagner déclenchent les horreurs

 

Les mercenaires du groupe Wagner déployés en province, dans leur véhicul Land cruser 4x4, avec des armes lourdes RPG 44
Les mercenaires du groupe Wagner déployés en province

 

 

Bocaranga, 19 février 2024 (CNC) – L’ombre sinistre des mercenaires de Wagner s’est abattue sur la paisible ville de Bocaranga, dans la préfecture de L’Ouham-Pendé, au nord-ouest de la République centrafricaine, déclenchant une vague de terreur et de désolation. Leur arrivée il y’a quelques jours a marqué le début d’une période sombre pour une communauté déjà éprouvée par les conflits et les difficultés économiques. L’histoire poignante d’une jeune fille, dont l’identité reste anonyme pour des raisons de sécurité, incarne le drame vécu par de nombreux habitants de Bocaranga. Victime des exactions sexuelles des mercenaires de Wagner, elle représente un symbole poignant de la cruauté humaine et de l’injustice qui règne dans les rues de cette ville autrefois paisible. 

  

Les mercenaires de Wagner, une force obscure au service d’intérêts inavoués du régime de Bangui, ont jeté leur ombre sinistre sur la paisible sous-préfecture de Bocaranga. 

  

À peine arrivés, ces hommes sans grades et sans scrupules ont semé la terreur parmi une population déjà vulnérable. Leur présence a inauguré une période sombre et tumultueuse dans l’histoire de la ville. 

  

L’histoire poignante d’une jeune que la Rédaction garde son identité pour des raisons de sécurité de famille, montre que ces criminels de Wagner n’ont pas de pitié pour les êtres humains. 

 

Le mardi dernier, un mercenaire de Wagner, voyant passer une jeune belle fille dans la rue, s’est approché d’elle pour la draguer. Séduite par l’apparente gentillesse de ce mercenaire de Wagner et surtout de sa couleur, elle a accepté innocemment, sans débat au fond en raison de la barrière linguistique, toutes les propositions de ce criminel sans pitié. Ainsi, le mercenaire lui a fixé un rendez-vous dans un modeste motel local. 

  

Ce qui aurait pu être un moment d’innocence et de romance entre eux deux, s’est rapidement transformé en un cauchemar sans fin cette nuit pour la jeune fille. 

  

Alors qu’elle s’imaginait partager un moment privilégié avec son prétendu soupirant, la jeune fille a été confrontée à l’horreur indicible de la perversion humaine. 

  

Le premier mercenaire de Wagner, l’attaquant de pointe en premier, après avoir couché avec la jeune fille, juste un coup d’après les minutes passées dans la chambre, a quitté la chambre silencieusement sur les pentes de ses pieds, laissant la jeune fille, toute épuisée et désemparée se reposer. Ce n’était que le début d’une descente aux enfers dont elle ne se remettrait jamais complètement. 

  

À son retour en version remplacement, la jeune fille a été confrontée à une succession de visages inconnus et impitoyables, chacun représentant un nouveau tourment, une nouvelle agression contre son intégrité, son intimité et son humanité. 

  

AU total, dix mercenaires de Wagner, sans cœur ni conscience, ont usé et abusé successivement d’elle comme d’une vulgaire marchandise. Leur insatiable appétit sexuel du mois a laissé la jeune fille brisée, meurtrie et marquée à jamais. 

  

Les blessures infligées à son corps par ces dix mercenaires de Wagner ne sont que le reflet extérieur de la douleur indicible qui consomme son âme. Transportée à l’hôpital dans un état de choc et de détresse, elle a reçu des soins médicaux d’urgence, mais aucun traitement ne peut guérir les blessures invisibles de l’esprit. 

  

Après avoir quitté l’hôpital, elle s’est retrouvée à la croisée des chemins, déchirée entre la peur et le désespoir. Ainsi, elle s’est portée disparue depuis ces jours, laissant derrière elle une famille angoissée et impuissante. Certains ont expliqué à la famille qu’elle a quitté définitivement Bocaranga, tandis que les autres affirment qu’elle est partie se réfugier à l’abri des hontes dans la forêt. 

  

Le destin de la jeune fille, comme celui de tant d’autres à Bocaranga, reste incertain, perdu dans les méandres de la violence tant sexuelle que physique et de l’indifférence. 

  

Son histoire, bien que tragique, est un appel vibrant à la conscience collective, un rappel poignant de la nécessité d’agir contre l’impunité des criminels et la complicité du silence. 

  

En racontant son histoire, nous donnons une voix à celles et à ceux qui ont été réduits au silence, une lueur d’espoir dans l’obscurité oppressante de l’injustice. 

  

Cet article est dédié à toutes les victimes de l’oppression et de la violence, dans l’espoir qu’un jour, la lumière de la justice brillera à nouveau sur Bocaranga et sur tous les endroits où règne l’ombre de la terreur. 

 

Par Fortuné Boberang

Corbeaunews Centrafrique

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