À la prison du camp de Roux, 6 casques bleus sénégalais de la Minusca impliqués dans des actes de violence grave sur un jeune détenu de 20 ans

Publié le 18 février 2024 , 5:12
Mis à jour le: 18 février 2024 7:58 am

À la prison du camp de Roux, 6 casques bleus sénégalais de la Minusca impliqués dans des actes de violence grave sur un jeune détenu de 20 ans

 

des casques bleus de la Minusca du contingent sénégalais en patrouille dans la ville.
des casques bleus de la Minusca

 

 

Bangui, 19 février 2024 (CNC) – La prison militaire du camp de Roux aux mains des mercenaires russes de Wagner à Bangui est au cœur dun scandale de violence qui a éclaté ce mercredi 14 février 2024. Des membres du contingent sénégalais de la MINUSCA sont accusés davoir perpétré des actes de brutalité choquants, soulevant ainsi de graves préoccupations quant au respect des droits humains et à la sécurité des détenus.

 

Ce mercredi 14 février, Amat Alhabib, un jeune détenu de 20 ans, a été violemment agressé par six membres du contingent sénégalais de la MINUSCA à la prison du camp de Roux. Les casques bleus sénégalais l’ont tabassé avant de le placer en isolement à la redoutable Porte Rouge de la prison. Après cet épisode, Alhabib a commencé à ressentir de graves maux de tête.

 

Les autorités pénitentiaires ont ensuite décidé de le sortir de l’isolement pour le présenter devant le coordinateur de la MINUSCA afin de signer un document avant de lui administrer des soins. Cette démarche suscite des interrogations sur le protocole de prise en charge des détenus malades et sur la nécessité de faire signer un document préalable aux soins médicaux.

 

Ces incidents soulèvent également des préoccupations quant au comportement des casques bleus de la MINUSCA à l’égard des détenus de la prison de Roux. Il est crucial d’examiner en profondeur ces actes de violence et de garantir la protection des droits fondamentaux des détenus, tout en assurant que de telles situations ne se reproduisent plus jamais à l’avenir, plus jamais.

 

Il faut rappeler que la violence perpétrée à la prison du camp de Roux met en lumière des défaillances graves dans la supervision et la responsabilité des forces de maintien de la paix dans ce pays désormais aux mains des mercenaires russes de la société Wagner. La complicité de leur cheffe, Valentine Rugwabiza, avec le pouvoir en place et surtout, avec les mercenaires de Wagner, ne doit pas leur servir de couverture pour dormir en se couvrant totalement les yeux avec afin de ne pas voir les atrocités commises dans le pays et surtout, leur donner une carte blanche de commettre, eux-mêmes, des atrocités. 

 

Il est impératif que des mesures immédiates et transparentes soient prises pour enquêter sur ces actes, traduire les responsables en justice et garantir la protection des droits fondamentaux des détenus. La MINUSCA doit réaffirmer son engagement envers les principes des droits de l’homme et prendre des mesures concrètes pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l’avenir.

 

Par Anselme Mbata

 

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