Berberati, les employés de la société bois VICA sont en grève illimitée depuis quatre jours 

Publié le 12 février 2023 , 6:50
Mis à jour le: 12 février 2023 10:57 am

 

Bangui (République centrafricaine) – Les employés de la société de bois VICA Centrafrique, située à Nazembé, 25 kilomètres de Berberati , ont manifesté depuis plusieurs jours pour réclamer le départ pur et simple de leur directeur local pour incompétence caractérisée. Ils exigent également le paiement de leur arriéré des salaires cumulé déjà à plusieurs mois.  

Grève des employés de la société bois VICA Centrafrique
Grève des employés de la société bois VICA Centrafrique

 

Rédigé par Bertrand Siri

Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le lundi 13 février 2023

 

 Les employés de la société bois VICA sont en grève illimitée

 

Plusieurs dizaines des employés de la société bois  VICA Centrafrique située à Nazembé, 25 kilomètres de Berberati entament ce jour la deuxième semaine  de leur grève. Ils n’entendent pas lever leur mouvement tant que le directeur local de la société boit VICA Centrafrique n’est pas relevé de ses fonctions.

Bureaux fermés, couloir vide, les activités de la société de bois VICA Centrafrique  sont totalement paralysées depuis jeudi 9 février 2023. Les négociations entre la direction et les grévistes sont au point mort. Les travailleurs ne sont pas prêts à reprendre le travail. Ils réclament non seulement le paiement des arriérés de leur salaire cumulés à plus de six mois, mais aussi le départ pur et simple de leur directeur local pour des raisons suivantes :

  • Mauvais traitement des salariés;
  • Problème de santé;
  • Absence des médicaments à l’infirmerie depuis 5 mois ;
  • Problème de bons de caisse;
  • Depuis 3 ans, les frais scolaires, arbres de Noël et gratifications des fins d’année ne sont pas réglés.

« La grève se poursuit tant que le directeur ne soit pas relevé de ses fonctions. Même si c’est deux ou trois mois, on ne peut pas retourner travailler tant qu’il est ici. Il nous maltraite comme si l’on est ses esclaves », a dit avec force le délégué du personnel de la société de bois VICA Centrafrique. D’après lui, cela fait des mois qu’ils ont écrit aux autorités du pays, mais personne ne veut répondre à leur préoccupation.  Mais cette fois, ils sont décidés.

Nous avons tenté en vain de joindre le responsable mis en cause. Son téléphone reste éteint.

 

 

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