BANGUI: TIMOLEON BAIKOUA REPOND AU CRI D’ALARME DES ETUDIANTS DES CAMPUS

Publié le 3 octobre 2015 , 4:33
Mis à jour le: 3 octobre 2015 4:33 pm

(Corbeau News Centrafrique)

Tim B1

 

 

TIMOLEON BAIKOUA REPOND AU CRI D’ALARME DES ETUDIANTS

DES CAMPUS UNIVERSITAIRES DE BANGUI

 

Bangui, (C.N.C), 04-10-2015

 

Le Docteur Timoléon Baikoua était au chevet des étudiants habitants les campus universitaires de Bangui. Sur l’appel des Etudiants confrontés à un problème crucial de rations alimentaires depuis le samedi dernier du déclenchement de violence à Bangui, Timoléon Baikoua leur vient en aide pour donner de nourriture. Deux sacs remplis de pains et un carton de boites de sardine ont été remis aux étudiants par Timoléon Baikoua.

Depuis le 26 septembre 2015 au début de déclenchement de violence intercommunautaire dans la capitale centrafricaine, les conditions de vie sont devenues de plus en plus difficiles sur les campus universitaires de Bangui. Cette situation a malheureusement impacté sur la vie estudiantine pour ceux qui habites les campus. Selon les étudiants, le gouvernement a suspendu le versement des fonds alloués hebdomadairement pour la nourriture des Etudiants de l’université publique de Bangui.

Face à cette situation de désolation, les étudiants ont jugé qu’il était évident de faire recours à certaines personnalités de bonne foi et de générosité. D’emblée, ils ont lancé un cri d’alarme à l’ancien ministre de l’éducation le Docteur Timoléon Baikoua qui n’a pas hésité de répondre favorablement à leur cri. Un geste jugé significatif du point de vue des étudiants. C’est ce que témoigne ici un étudiant en 2ème année de droit souhaitant garder l’anonymat qui
« C’est depuis samedi dernier que nous sommes là sur les campus en difficulté de nourriture. Le foyer universitaire est fermé depuis ce temps à défaut de manque de la nourriture. Mais s’il y a des gens dans notre pays comme Timoléon Baikoua en faisant ce geste à nous les étudiants, c’est à remercier et cela fait avancer les choses ».
A son arrivée à la cité numéro 1, tout a commencé par un échange d’information avec les étudiants. Le Docteur Baikoua voulait s’assurer que si les étudiants ne reçoivent pas de menace et qu’ils sont en sécurité lors de ces douloureux évènements. « Rien d’affliction ne s’est produit sur les campus », ont fait savoir les étudiants. Mais la seule inquiétude comme l’a souligné le président de l’Association nationale des Etudiants centrafricains (ANECA) Kevin Yabada la « levée de mesure sur les campus universitaire par le ministre de la sécurité publique ». Sur cet aspect, le Docteur Baikoua prodigue de conseil aux étudiants de faire preuve de vigilance et de sagesse.
La venue du docteur Timoléon Baikoua à la cité 1 de l’Université où se situe le Bureau de l’ANECA, était aussi l’occasion d’échanger sur les activités paralysées dans la ville de Bangui ayant un impact considérable sur les campus universitaires. Pour Docteur Baikoua, les violences intercommunautaires déclenchées le weekend dernier dans la capitale centrafricaine devaient en principe épargner, selon lui, l’université qui est un milieu laïc.
« L’université est un milieu neutre dans tout ce qui se passe dans notre pays, là où on ne connait pas la question de chrétien et musulman. A mon avis on ne doit pas parler de ces violences sur les campus universitaires. Donc, gardez votre calme et votre neutralité » a expliqué l’ex ministre de l’éducation supérieure.

De son côté, le président de l’ANECA Kevin Yabada a fait savoir que depuis le déroulement de ces malheureux événements, tous les étudiants résidants aux campus sont terrés à leur résidence. Pour lui, c’est le seul moyen pour les étudiants d’être en sécurité minimum bien que les campus ne soient protégés par les forces de sécurité. Toutefois, il a rappelé que l’Université de Bangui est endeuillée par le décès d’Achille Yapagaté, étudiant en première année de l’anthropologie, assassiné le 26 septembre 2015 durant les attaques ciblées de bandes armées du km5.
« Étant responsable des étudiants, j’ai conseillé aux étudiants de rester sur place aux campus. Et depuis lors, ils sont tous là avec nous. Notre souci en ce moment c’est le décès d’un de nous qui a été tué durant ces événements et que nous sommes en train de préparer avec les parents la cérémonie de son enterrement ce samedi 03 septembre 2015. Le grand problème c’est aussi le manque de nourriture pour les étudiants de campus qui ne trouvent pas à manger depuis samedi que le gouvernement a suspendu le versement des frais de nourriture », a déploré Kevin Yabada avant de porter la reconnaissance des étudiants à l’endroit du Docteur Baikoua pour son soutien indéfectible aux étudiants.

Se confiant à nous, l’ancien ministre de l’éducation supérieure et de la recherche scientifique Timoléon Baikoua explique que « donner à manger aux étudiants » est la responsabilité du gouvernement qui doit, même dans cette période de crise, remplir sa mission. Comme la situation s’est présentée ainsi, va-t-il signifié, il est obligé de venir en aide au cri d’alarme des étudiants lui font recours.
« Les étudiants m’ont appelé au téléphone pour me dire qu’ils n’ont trouvé à manger depuis que le gouvernement suspend le versement de frais de la nourriture de l’université. Comme un per de foyer et responsable de l’université, je me suis levé pour faire ce geste. Mais j’interpelle le gouvernement à jouer son rôle. Il a l’obligation de le faire » a-t-il martelé.

Disant que le Docteur Timoléon Baikoua est l’un des candidats indépendants à la présidentielle de 2015 en Centrafrique. Promouvoir le développement humain par la redynamisation du système de santé, du système éducatif et des structures d’encadrement de la jeunesse et des sports est l’une de ses priorités.
A vrai dire, le problème de la nourriture de devrait pas être un souci des étudiants d’un pays qui veut promouvoir les principes de la démocratie. Ne sourire qui est l’un des cinq (5) verbes du président fondateur, Barthélémy Boganda père de l’indépendance de la République centrafricaine est foulé à pied par les différents régimes qui se sont succédé à la tête de ce pays. Si bien que les Centrafricains ont toujours du mal à conjuguer le verbe « Manger » à toutes les personnes. Cela doit interpeller les autorités de ce pays à tout mettre en œuvre pour que la nourriture ne devienne pour les Centrafricains un problème que les autres nations ont déjà résolu.

 

Bangui, Eric NGABA Pour CNC

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