Bangui brille de panneaux solaires, mais croule sous la misère : où file l’argent du peuple ?

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
À Bangui, Touadéra aime se vanter de ses panneaux solaires qui éclairent 3 ou 4 avenues. Ça brille, ça fait joli, mais derrière ce décor, le pays s’écroule, et les poches des Centrafricains restent désespérément vides. Les quotidiens centrafricains du 24 février 2025 ne laissent pas de place au doute : pendant que le président joue les magiciens avec ses lampadaires, la misère ronge le peuple, et l’argent public s’évapore sans qu’on sache vraiment où il atterrit.
Médias Plus met le nez dans la plaie : ces panneaux solaires, c’est du tape-à-l’œil, une goutte d’eau dans un désert de problèmes. On est en 2025, plus de soixante ans après l’indépendance, et l’eau potable reste un luxe pour la quasi-totalité de foyers centrafricains. Le Démocrate balance une vérité qui cogne : plus de 70 % des ménages vivent dans la pauvreté, sans accès à la santé, à l’éducation, ni même à un robinet qui fonctionne. Pendant ce temps, Touadéra parade, ses proches s’en mettent plein les poches, et le peuple regarde ses richesses partir en fumée.
Où disparaît l’argent ? Pas dans les écoles, ça c’est sûr. Médias Plus raconte qu’aucune salle de classe digne de ce nom n’a poussé sous les mandats de Touadéra. Les gamins apprennent sous des arbres ou dans des ruines, quand ils ont un maître sous la main. Le Langage en rajoute une couche : l’armée nationale, qui devrait protéger le pays, n’est plus qu’un fantôme, laissée à l’abandon pendant que Wagner, ces mercenaires russes, rafle la mise. Les mines, les routes, tout ce qui rapporte finit dans leurs griffes, et Bangui n’a droit qu’aux restes.
Le pouvoir, lui, se porte bien. L’Hirondelle décrit un régime qui musèle les opposants avec des arrestations brutales, pendant que ses fidèles prospèrent dans l’ombre. Le Démocrate parle de jeunes payés pour défiler dans les rues, criant leur amour pour un troisième mandat. De l’argent pour ça, il y en a, mais pour construire un hôpital ou un stade – rien, comme le déplore Médias Plus, qui rappelle qu’en 2020, la Centrafrique n’avait même plus de terrain homologué pour le foot. Les châteaux d’eau promis ? Toujours invisibles, pendant que les provinces croupissent dans le noir.
Quelques rues de la capitale Bangui brille peut-être un peu sous ses panneaux solaires, mais c’est une lumière trompeuse. La vraie clarté, celle d’un pays qui avance, manque cruellement. L’argent du peuple file ailleurs – chez Wagner, dans les poches d’une élite gavée, ou dans des projets bidon qui ne changent rien à la donne. Touadéra vend du rêve aux naïfs, mais les Centrafricains ne sont pas aveugles : ils veulent des réponses, pas des ampoules.
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