Agression du directeur de l’agence d’Air France à Bangui, des suspects identifiés, CNC mène ses investigations, Kossimatchi nie son implication

Publié le 25 juillet 2022 , 8:13
Mis à jour le: 25 juillet 2022 5:09 pm

 

Rédigé par Gisèle MOLOMA

Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le mardi 26 juillet 2022

 

 Bangui (CNC) – Le 19 juillet dernier,  à Bangui, le directeur de l’agence Air France KLM, monsieur Marc Bousaka a été agressé par plusieurs individus armés des machettes et des barres de fer, alors que celui-ci est en train de faire son sport de maintien dans son secteur de résidence. Sur les réseaux sociaux, des voix se lèvent pour indexer le sulfureux coordinateur de la plateforme Galaxy,  monsieur Blaise Didatien Kossimatchi, mais l’homme décline son implication et tente de fournir des explications confondues. L’une de nos équipes, saisie de l’affaire, a pu mener ses propres enquêtes, et un groupe des suspects sont identifiés. Mais qui sont-ils?
Panneau publicitaire de la compagnie Air France à Bangui
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Tentative de manipulation des faits

 

Contrairement à ce que monsieur Blaise Didatien Kossimatchi a déclaré dans sa vidéo sur les réseaux sociaux et dans son communiqué de presse, le DG de la compagnie Air France à Bangui, monsieur Marc Bousaka  n’a pas été agressé à cause d’un différend qu’il aurait eu avec une fille centrafricaine. C’est bel et bien une agression planifiée et organisée et n’a rien à avoir avec l’histoire de sexe.

D’après nos investigations, le mardi 19 juillet dernier, vers 15 heures et demie, monsieur Marc Bousaka avait quitté son bureau au siège d’Air France et rentré à la maison, située à la « City « Appartment », derrière le siège du PNUD sur l’avenue de l’indépendance. Accompagné de son chauffeur et de ses éléments de sécurité, il était arrivé sain et sauf chez lui.  Mais vers 17 heures, l’homme sortait de son domicile pour aller faire son sport de maintien, car c’est un ex-adjudant-chef de sapeur-pompier français. Mais au cours de ses activités sportives qu’il faisait dans son secteur de résidence, il a été violemment agressé par des hommes munis des armes blanches.

Selon plusieurs témoins interrogés par notre équipe, ces individus, en tenue civile, étaient venus ensemble quelques minutes plutôt  avec des éléments de la garde présidentielle. Les gens les voyaient très bien quand ils se parlaient ensemble avant l’attaque. Puis les éléments en tenue se sont retirés du lieu environ une dizaine de minutes avant l’agression de monsieur Marc Bousaka.

 

Violente agression

 

Au moment de l’agression, monsieur  Marc Bousaka  a été grièvement blessé avec une machette sur son crâne. Il a perdu énormément de sang. Les agresseurs l’ont laissé pour mort et s’évaporent dans la nature.

Au même moment, ces éléments de la garde présidentielle qui sont en treillis militaire étaient venus à son secours et l’accompagner à la maison. Mais l’homme baignait dans le sang. Une fois chez lui, le service d’urgence de l’ambassade de France a été contacté, et un médecin urgentiste, et un secouriste ont également été envoyés à son domicile. Vu l’état de sa santé, ils ont jugé mieux du transféré dans leur clinique. Après quelques heures de soin, monsieur Marc Bousaka a été ramené dans son bureau à l’agence Air France où il a passé la nuit.   C’est le lendemain, mercredi, que ses éléments de sécurité sont venus le retrouver ainsi que l’ambassadeurde France. Sur place, sa réservation a été faite afin que le soir,  il s’envole pour Paris.

 

Affaire des femmes

 

Comme disait Blaise Didatien Kossimatchi, monsieur Marc Bousaka aime vraiment les femmes. Mais c’est une vieille affaire qu’il a raconté pour brouiller la piste criminele des membres de son cartel.

D’après nos investigations, quelques jours après son arrivée à Bangui en janvier 2022, Marc surfait énormément avec des filles qu’il avait rencontrées en boîte de nuit. Mais depuis avril dernier, il a tout arrêté, tout. Il ne sort plus dans les boîtes de nuit, et limitait ses activités de jeunesse.

Mais après le problème de carburant dans le pays, suivi des messages de violences à l’endroit des ressortissants français propagés par monsieur Blaise Didatien Kossimatchi, ajouté au refus du visa à monsieur Évariste Ngamana, tous les Français ont été alertés de limiter leur déplacement au strict minimum.  L’ambassadeur de France, le Consul de France, La Directrice générale TOTAL Centrafrique et le DG d’Air France à Bangui sont particulièrement visés par cette menace, et l’agression de monsieur Marc Bousaka n’est que la mise en œuvre des plans des sévices corporelles mis en place par le Club Galaxie de Didatien..

 

Mais qui sont réellement ces agresseurs?

 

Selon nos investigations, et formellement confirmés par de nombreux témoins de la scène, les agresseurs de monsieur Marc Bousaka sont bel et bien des éléments de la garde présidentielle. On ignore les raisons qui les ont poussés réellement à agir de cette manière, mais tout porte à croire que les déclarations ďe violences corporelles faites par monsieur Kossimatchi et le refus du visa à monsieur Évariste Ngamana seraient à l’origine.

Sont-ils des requins? Probablement oui.

Depuis l’agression de monsieur Marc Bousaka, aucune ouverture d’une enquête n’a été annoncée pour ne fût-ce que plaire aux autorités françaises. Les éléments de garde présidentielle qui ont ramené Marc chez lui n’ont pas été, jusqu’au moment où nous mettons en ligne le résultat de nos enquêtes, auditionnés.  Même pas aussi les éléments de sécurité privée de l’appartement.

Mais qui sont les éléments de la garde présidentielle? La suite dans nos prochains articles…

 

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