Abba, une affaire criminelle secoue la ville

Publié le 31 mars 2022 , 8:09
Mis à jour le: 31 mars 2022 5:30 pm

 

Rédigé par Gervais Lenga

Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le vendredi  1 avril 2022

 

Bangui (CNC) – La tentative d’égorgement d’un commerçant par son employé ce mardi 29 mars a vivement secoué la ville d’Abba, chef-lieu de la sous-préfecture de la préfecture de la Nana-Mambéré, au nord-ouest de la RCA.

 

Du vol d’argent à la tentative d’égorgement

En effet, dans la nuit du mardi à mercredi 30 mars, un jeune commerçant, qui tenait une cafétéria au centre-ville d’Abba, a été victime d’une tentative d’égorgement. Il a été transféré d’urgence à l’hôpital, mais  son pronostic vital n’est plus engagé, selon une source hospitalière.

À en croire la déposition de la victime aux enquêteurs, son agresseur serait l’un de ses propres employés à la cafétéria. D’après lui, à la veille de son agression, avant de partir à l’hôpital, il avait laissé ses trois employés s’occuper de son commerce. Mais à son retour, à sa grande surprise, l’argent qu’il avait laissé sur place a disparu. Mais suite à une réunion qu’il avait organisée avec ses trois salariés, l’un d’eux affirme avoir observé un autre employé récupérer l’argent. Il pensait que c’était pour lui garder.

Alors que le patron n’a pas encore décidé de sanctions à affliger au salarié fautif, quelques heures plus tard,  vers 3 heures du matin, le patron, qui était en train de préparer les tables, est malheureusement saisi par derrière, et sa gorge tranchée avec un couteau à dent.

 

L’agresseur identifié

 

Heureusement, après son agression au couteau, l’homme tombe au sol, mais respire encore. Transféré à  l’hôpital, il arrive à faire identifier son agresseur aux enquêteurs qui n’est autre que son salarié fautif. Les gendarmes, de leur côté, sont allés rapidement interpeller le présumé criminel et le placer en garde à vue.

 

Le suspect sera-t-il libéré ?

 

Mais la chose qui a choqué énormément la ville, c’est l’attitude des enquêteurs. Ils exigent aux parents du suspect de leur verser une somme d’argent avant la libération du suspect. À défaut, ils seront obligés de le transférer à Bouar pour qu’il réponde de ses actes. Pour les proches de la victime, l’attitude adoptée par ces gendarmes n’est pas du tout professionnelle. Comment vous libérerez  un suspect sans l’avoir jugé? demandent-ils.

Affaire à suivre de près.

 

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