À quand ça va finir pour le peuple centrafricain ?

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
Des enfants fouillant les poubelles pour se nourrir. Des malades agonisant dans des hôpitaux délabrés. Des élèves soumis à une marchandisation effrénée de l’éducation. Un constat alarmant qui témoigne du gouffre grandissant entre un pouvoir vivant dans sa bulle et un peuple centrafricain abandonné à son sort.
Deux mondes qui se tournent le do : le peuple centrafricain et le pouvoirs
La République centrafricaine traverse une période triste de son histoire : deux réalités s’affrontent sur la même terre de Barthelemy Boganda. D’un côté, on trouve le “pays vitrine” vanté sur les ondes officielles par les tintin du régime, où tout serait rose : routes, écoles, hôpitaux. De l’autre, la vraie vie, celle du peuple centrafricain, où chaque jour apporte son lot de galères et de privations.
Des services publics en chute libre
Le naufrage des services indispensables saute aux yeux. Dans les écoles, c’est la jungle : chaque établissement fait sa propre loi, pressurant les parents d’élèves à coups de taxes en tout genre. Il faut payer pour les compositions, les devoirs, les maîtres-parents… L’école de la République s’est muée en business où seuls les plus aisés tirent leur épingle du jeu.

Le tableau n’est pas plus reluisant côté santé. Les hôpitaux tombent en ruine, abandonnant le peuple centrafricain à son triste sort. Quant aux routes, elles semblent sorties d’un autre âge, comme si le temps s’était arrêté en 1900.
Le peuple centrafricain tire le diable par la queue
La misère du quotidien du peuple centrafricain frise l’inimaginable. À Bangui, les gens en sont réduits à grignoter des tendons de bœuf, ces morceaux qu’on jetait aux chiens hier encore. Plus choquant encore, dans certaines localités, comme à Bayanga , à Zémio, ou encore dans les quartiers périphériques de Bangui, les jeunes enfants, ventre très affamé, ramassent par terre pour manger, ou encore fouillent les ordures de la MINUSCA au PK 26 pour calmer leur faim.

Des dirigeants qui se bouchent les oreilles face au cri du peuple centrafricain
Face à ce tableau noir, les soi-disant autorités persistent à voir la vie en rose. Les médias à leur botte peignent un pays de cocagne où tout baigne, traitant de menteurs ceux qui osent dire leurs quatre vérités. Ce fossé entre les puissants et le peuple ne présage rien de bon pour les jours à venir.
Finalement, “À quand ça va finir ?”. Cette question qui brûle toutes les lèvres traduit la lassitude d’un peuple centrafricain à bout de souffle. La Centrafrique ne peut continuer sur cette pente fatale, où une poignée de privilégiés fait bombance pendant que la masse tire la langue. Il est grand temps que les choses changent, avant que le pays ne sombre corps et âme.
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