À Paris, la diaspora centrafricaine manifeste pour exiger la justice pour tous en République centrafricaine

Publié le 6 février 2022 , 7:08
Mis à jour le: 5 février 2022 11:21 pm

 

 La  diaspora centrafricaine en France veut peser de tout son poids sur la justice de leur pays

À Paris, la diaspora centrafricaine manifeste pour exiger la justice pour tous en République centrafricaine
Affiche des manifestants de la diaspora centrafricaine à Paris

 

Bangui, 7  février 2022 (Corbeaunews – Centrafrique ) – L’hymne national centrafricaine a résonné samedi 5 février, rue des Perchamps à Paris où  des centaines de personnes issues de la diaspora centrafricaine se sont rassemblées devant leur ambassade dans une ambiance bon enfant au son d’instrument traditionnel pour exiger la fin de multiples massacres de la population civile par les rebelles et les mercenaires russes de la société Wagner.

Banderole manifestants diaspora centrafricaine Paris le 5 février 2022
Banderole manifestants diaspora centrafricaine Paris le 5 février 2022

 

Une ambiance qui n’empêche pas  la détermination des manifestants. Ils se disent préoccupés par l’avenir de leur pays d’origine, secoué par des violences indescriptibles, et décidés à rester mobiliser jusqu’à ce que la justice soit faite pour des centaines des victimes  civiles massacrées par les mercenaires russes et les rebelles.

Lors de la manifestation statique, certains ont brandi de banderoles condamnant les meurtres  de certains centrafricains par la milice du pouvoir, et exigent la justice pour eux . Sur certaines affiches portées par les manifestants, on a écrit :

« Justice pour tous, Justice pour ISSA MANOU, Justice pour MANITOU, Justice pour DJAMILA, Justice pour YAYA ADAMOU DAOUDA, SULTAN DE KOUI, Justice pour LUMIÈRE SAGESSE, Justice pour WANG/ SHOT… ».

Selon les experts des nations unies, les  mercenaires de la société russe Wagner ont pris le contrôle de Bangui et multiplient les assauts sur les civils, les ONG, les casques bleus et le personnel   de l’ONU. Ils documentent de multiple exactions sur les civils, mais également de multiple violations de droit international humanitaire.

Cependant, la présidence de la République, par la voix de son porte-parole, lors d’un point de presse, dément ces allégations et parle d’une campagne du dénigrement qui viserait à écorcher l’image des forces de défenses et de sécurité intérieure et leurs alliés russes.

Rappelons qu’il y a trois semaines, l’ONU a annoncé l’ouverture d’une enquête sur les allégation d’un nouveau massacre des civils perpétré les 16 et 17 janvier 2022 par les soldats de l’armée centrafricaine et les mercenaires russes dans le nord de la ville de Bria.

 

Par Gisèle MOLOMA

Journaliste rédacteur

Alain Nzilo

Directeur de publications

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