À Bouar, dans la Nana-Mambéré, l’hôpital manque cruellement des bras pour soigner les malades

Publié le 12 octobre 2021 , 7:18
Mis à jour le: 12 octobre 2021 7:18 pm

 

Bangui, République centrafricaine, mercredi, 13 octobre 2021, 02:55:13 ( Corbeaunews-Centrafrique ). C’est une lente érosion  qui atteint un point critique. Le constat est implacable : l’hôpital de référence de Bouar souffre ce dernier temps du manque de médecin qualifié. Suite au dysfonctionnement, aux malversations et  la mauvaise gestion à l’hôpital  de référence de Bouar, l’unique médecin se retire, prétextant être en congé, laissant derrière lui que des infirmiers secouristes.  Les malades se plaignent, et le ministère de la Santé semble ignorer leur appel de détresse.

Centre-ville de Bouar, le 12 juin 2020. Photo CNC / Gervais Lenga
Centre-ville de Bouar, le 12 juin 2020. Photo CNC / Gervais Lenga

 

Ces dernières semaines, à l’hôpital de référence de Bouar, situé à 450 kilomètres au nord-ouest de Bangui, les observateurs sont tous unanimes : l’hôpital de Bouar connaît ce dernier temps une hausse significative des fréquentations. Selon un observateur,  cette hausse subite de fréquentation est constatée suite à la sensibilisation de la population sur le développement  du programme de la gratuité ciblée à l’hôpital de Bouar. Malheureusement, les malades, une fois arrivées sur place, constatent  avec regret un manque cruel des bras qualifiés pour les prendre en charge. Même les médicaments prescrits  aux malades ne sont même pas disponibles  dans la pharmacie de l’hôpital alors que c’était prévu que ces médicaments leur soient distribués gratuitement, surtout à ceux qui sont admis dans le programme de gratuité ciblée. D’après certains malades, cela nécessite que le projet SENI, qui est à l’origine de ce programme de gratuité,  renforce sa pharmacie  avec des médicaments souvent prescrits aux malades.

Toutefois, au-delà des difficultés citées ci-haut, l’hôpital de référence de Bouar souffre aussi des cas des malversations, du licenciement abusif  et de la mauvaise gestion à cause de l’absence depuis près de cinq ans du comité de gestion, et que seul le médecin qui  gère l’hôpital. C’est ainsi que les malades interpellent le ministère de la Santé et de la Population sur cette situation qui perdure, et qui va de mal en pis.

 

Par Gervais Lenga

Journaliste rédacteur

Alain Nzilo

Directeur de publications

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