Touadéra humilié au Burkina Faso : l’université de Ouagadougou découvre qu’il usurpe le titre de professeur

0
2

Touadéra humilié au Burkina Faso : l’université de Ouagadougou découvre qu’il usurpe le titre de professeur

 

Touadéra humilié au Burkina Faso : l’université de Ouagadougou découvre qu’il usurpe le titre de professeur
Copyrightla renaissance

 

Rédigé le 27 octobre 2025 .

Par : la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique (CNC). 

Faustin-Archange Touadéra continue de déshonorer la Centrafrique sur la scène internationale. Après avoir livré le pays aux mercenaires russes, après avoir transformé la Centrafrique en protectorat de Wagner, après avoir truqué la Constitution et persécuté ses opposants, voici qu’il est pris en flagrant délit d’usurpation de titre académique.

 

 

Selon des informations circulant depuis une semaine sur les réseaux sociaux, dont CNC a pris le temps de vérifier à la source, l’université de Ouagadougou au Burkina Faso a découvert que Touadéra n’a pas le titre de professeur au niveau du CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur). Il n’est que maître-assistant. Même pas maître de conférence. Maître-assistant.

 

Et pourtant, Touadéra se fait appeler “Professeur” partout. Sur les documents officiels. Dans les médias. Dans les cérémonies. “Son Excellence Professeur Faustin-Archange Touadéra”. Mais ce titre de professeur, au niveau du CAMES qui est la référence académique reconnue dans toute l’Afrique francophone, il ne l’a pas. C’est une usurpation.

 

Voici ce qui s’est passé. Il y a moins d’un an, Touadéra s’est rendu à l’université de Ouagadougou au Burkina Faso pour présider deux jurys de thèse. Il s’est présenté comme professeur. Il a dirigé les soutenances. Tout s’est passé normalement.

 

Mais aussitôt après son départ, l’université a vérifié ses qualifications. Et là, surprise. Selon le statut du CAMES, Touadéra n’est que maître-assistant. Il n’a pas le grade de professeur reconnu par le CAMES. Or, pour diriger une thèse de doctorat, il faut au minimum être maître de conférence, idéalement professeur.

Touadera au Burkina Faso : la mascarade académique du putschiste de Bangui
Arrivée de Touadera avec sa délégation à l’aéroport de Burkina-Faso

 

En découvrant cette fraude, l’université de Ouagadougou a été obligée de refaire les deux soutenances. Sans Touadéra. Avec de nouveaux jurés qui, eux, ont réellement le titre de professeur. Parce que les soutenances présidées par Touadéra n’étaient pas valides. Un maître-assistant n’a pas qualité à diriger des thèses de doctorat.

 

Cette affaire est d’une gravité exceptionnelle. Un chef d’État qui usurpe un titre académique. Un président qui se fait appeler professeur alors qu’il n’a pas ce grade. Un homme qui dirige des soutenances de thèse sans avoir la qualification requise. C’est une honte pour la Centrafrique.

 

Les responsables de l’université de Ouagadougou sont “extrêmement remontés” contre Touadéra. Ils ne pensaient pas qu’un chef d’État puisse usurper un titre académique. C’est un scandale sans précédent dans le milieu universitaire africain.

 

Cette révélation confirme ce que beaucoup soupçonnaient déjà. Le titre de “professeur” que Touadéra exhibe partout n’est valable qu’au niveau national, à l’université de Bangui. Mais au niveau international, au niveau du CAMES qui est la référence pour tous les universitaires d’Afrique francophone, il n’est que maître-assistant.

 

La différence entre maître-assistant et professeur est énorme dans le monde universitaire. C’est comme la différence entre un caporal et un général dans l’armée. Entre un enseignant débutant et un enseignant confirmé. Entre quelqu’un qui a commencé sa carrière académique et quelqu’un qui a atteint le sommet.

 

Le maître-assistant est le premier grade de la carrière d’enseignant-chercheur après le doctorat. C’est un grade junior. Ensuite, on passe maître de conférence, puis professeur. Il faut des années de recherche, des publications dans des revues scientifiques reconnues, des évaluations par les pairs, pour passer d’un grade à l’autre.

 

Touadéra s’est arrêté au grade de maître-assistant au niveau du CAMES. Il n’a jamais eu les publications, les recherches, le dossier académique nécessaire pour être promu maître de conférence, encore moins professeur.

 

Mais à l’université de Bangui, où il a dirigé pendant des années avant de devenir président, il a réussi à se faire attribuer le titre de professeur. Comment ? Probablement par des arrangements internes, par des promotions qui ne respectaient pas les normes du CAMES, par des nominations politiques plutôt qu’académiques. Justement, c’est le Président François Bozizé qui lui a donné le titre du Professeur. C’est un docteur, c’est tout.

 

Et une fois qu’il est devenu président de la République, plus personne n’a osé remettre en question son titre de professeur. Tout le monde l’appelle “Professeur Touadéra”. Les médias. Les ministres. Les diplomates. Même les organisations internationales qui devraient normalement vérifier ce genre de choses.

 

Mais l’université de Ouagadougou, elle, a vérifié. Et elle a découvert la supercherie. Et maintenant, le scandale éclate.

 

Cette usurpation de titre académique explique beaucoup de choses sur Touadéra. Son incompétence dans la gestion du pays. Ses décisions incohérentes. Son incapacité à élaborer une vision stratégique pour la Centrafrique. Ses discours creux et sans substance.

 

Un vrai professeur, un vrai universitaire de haut niveau, aurait les capacités intellectuelles pour gouverner un pays de manière rationnelle et stratégique. Mais Touadéra n’est pas un vrai professeur. C’est un maître-assistant qui usurpe un titre qu’il n’a pas. C’est un imposteur académique.

 

Et cette imposture académique reflète son imposture politique. De même qu’il se fait appeler professeur sans avoir le grade, il se fait appeler président démocratiquement élu alors qu’il a truqué les élections. De même qu’il usurpe un titre universitaire, il usurpe le pouvoir en Centrafrique.

 

L’affaire de Ouagadougou montre également le niveau de corruption qui règne dans le système universitaire centrafricain. Comment Touadéra a-t-il pu obtenir le titre de professeur à l’université de Bangui sans avoir le grade correspondant au CAMES ? Parce que l’université de Bangui distribue des titres en fonction des relations politiques plutôt que du mérite académique.

 

Combien d’autres faux professeurs y a-t-il à l’université de Bangui ? Combien de personnes ont des titres académiques qu’elles n’ont pas mérités ? Combien de diplômes sont délivrés sans que les étudiants aient réellement le niveau requis ? Cette affaire pousse à s’interroger sur la crédibilité de tout le système universitaire centrafricain.

 

Le fait que Touadéra ait accepté de présider des jurys de thèse à Ouagadougou en sachant qu’il n’avait pas la qualification requise montre son arrogance et son mépris des règles. Il pensait probablement que personne n’oserait vérifier les qualifications d’un président en exercice. Il se croyait au-dessus des règles académiques comme il se croit au-dessus des lois de son pays.

 

Mais l’université de Ouagadougou l’a remis à sa place. Elle a vérifié. Elle a découvert la fraude. Elle a annulé les soutenances. Elle a refait tout le processus avec de vrais professeurs. Et maintenant, toute la communauté académique africaine sait que Touadéra est un imposteur.

 

Cette humiliation est d’autant plus grave qu’elle vient d’un pays frère, le Burkina Faso. L’université de Ouagadougou est une des plus respectées d’Afrique francophone. Être désavoué par cette université, c’est être désavoué par toute la communauté académique africaine.

 

Cet homme n’a aucune dignité. Aucune honte. Aucun respect pour les institutions, qu’elles soient politiques ou académiques. Il ment. Il triche. Il usurpe. Et il pense qu’il peut s’en tirer parce qu’il est président.

 

Mais la vérité finit toujours par éclater. L’université de Ouagadougou l’a prouvé. Elle a vérifié. Elle a découvert. Elle a agi. Et maintenant, le monde entier peut savoir que le “Professeur” Touadéra n’est qu’un imposteur.

 

Par Alain Nzilo

 

Rejoignez notre communauté

Chaine officielle du CNC

Invitation à suivre la chaine du CNC

CNC Groupe 3

CNC groupe 4

CNC groupe le Soleil

Note : les deux premiers groupes sont réservés  uniquement aux publications officielles du CNC