dimanche, janvier 12, 2025
AccueilSécuritéCrimes et JusticeViolences meurtrières à Mongoumba : Un pygmée Aka tué sous les coups

Violences meurtrières à Mongoumba : Un pygmée Aka tué sous les coups

Violences meurtrières à Mongoumba : Un pygmée Aka tué sous les coups

 

Violences meurtrières à Mongoumba : Un pygmée Aka tué sous les coups
des pygmées AKA incorporés dans l’armée nationale par les mercenaires russes du groupe Wagner

 

Par la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique.

 Un crime odieux vient d’endeuiller la communauté Aka de Mongoumba. Michel Mopiko, membre de la communauté pygmée Aka  du village Ikoumba1, est décédé samedi matin des suites d’un passage à tabac brutal. Son bourreau, petit-fils d’une autorité locale, a fui vers les pays voisins, narguant les autorités locales impuissantes.

 

La mort d’un pygmée Aka  dans l’indifférence

 

C’était dans la nuit de vendredi. Michel Mopiko, pygmée Aka du village Ikoumba1, arrive à l’hôpital secondaire de Mongoumba vers 20 heures. Son corps porte les marques d’un tabassage cruel infligé par MAZOUT BOUROT, petit-fils du chef de groupe Zilongo. Les coups étaient si violents que la victime avait déjà perdu connaissance. Le lendemain matin, à 9h57, Michel Mopiko rend son dernier souffle.

 

Le règne de l’impunité

 

Cette mort sauvage n’étonne personne à Mongoumba. Les agressions contre les pygmée Aka  se répètent sans que leurs auteurs ne soient inquiétés. Les plaintes restent lettre morte. Les policiers et gendarmes tardent à réagir. Pendant ce temps, les agresseurs courent toujours. MAZOUT BOUROT a tranquillement franchi la frontière, certain de son impunité.

 

Une justice à deux leviers

 

Les pygmées Aka vivent dans la peur permanente. Considérés comme des citoyens de seconde zone, ils subissent violences et humiliations quotidiennes. Les autorités locales ferment les yeux. La justice reste sourde à leurs appels. Cette inaction des forces de l’ordre encourage les criminels.

 

Les pygmées Aka : une communauté torturée

 

L’histoire de Michel Mopiko rappelle celle de tant d’autres pygmée Aka , battus, exploités, tués dans l’indifférence générale. Leur statut d’autochtone ne leur garantit aucune protection. Au contraire, il semble justifier toutes les exactions à leur encontre. Les bourreaux savent qu’ils ne risquent rien.

 

Cette mort tragique exige une réponse forte des autorités. La coopération policière avec la RDC et le Congo-Brazzaville doit s’activer pour retrouver le meurtrier. Les forces de l’ordre doivent enfin protéger efficacement les pygmées. La justice doit frapper les coupables.

 

Car le message actuel est effrayant : en Centrafrique, on peut tuer un Aka et s’en tirer sans conséquence. Cette impunité doit cesser. La vie d’un pygmée vaut celle de n’importe quel autre citoyen. La mort de Michel Mopiko ne peut rester impunie.

 

Les autorités doivent agir maintenant. Retrouver et juger le meurtrier. Protéger les Aka. Punir les violences contre les autochtones. Sans quoi d’autres Michel Mopiko mourront sous les coups, dans l’indifférence générale. Le temps des belles paroles est révolu. Les actes doivent suivre.

 

Car derrière ce meurtre odieux se cache une réalité plus sombre encore : celle d’une société qui tolère le massacre de ses citoyens les plus vulnérables. Cette barbarie institutionnalisée ronge les fondements mêmes de notre République. Elle nourrit les haines, creuse les divisions, prépare d’autres drames.

 

La mort de Michel Mopiko nous oblige tous. Elle rappelle l’urgence de défendre les droits humains les plus élémentaires. Elle exige justice. Elle appelle un sursaut moral et politique. Pour que plus jamais un Aka ne meure sous les coups dans l’indifférence générale.

 

Corbeaunews Centrafrique

Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21

Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com

 

Cliquez sur ce lien pour vous Abonnez à la chaine WhatsApp de Corbeau News Centrafrique

Invitation à suivre la chaine du CNC

 

Cliquez sur ce lien pour intégrer nos groupes  WhatsApp :

CNC Groupe 3

4

Groupe Infos 

 

Rappelons que dans les deux premiers groupes, seuls les administrateurs publient des contenus. Et c’est réservé uniquement aux articles du CNC.

 

 

RELATED ARTICLES

Most Popular

Recent Comments