La dictature de Liliane GAMANZA au HCR de Bangui : Des milliers de réfugiés privés d’aide sociale
Bangui, CNC. Une enquête exclusive de la rédaction du Corbeau News Centrafrique (CNC) révèle une série de dysfonctionnements graves au sein du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) à Bangui. Des centaines de familles de réfugiés dénoncent un système d’aide défaillant, signé par des pratiques discriminatoires et le comportement controversé d’une responsable de service communautaire, madame Liliane GAMANZA ….
L’effondrement du système d’assistance au sein du HCR de Bangui
La situation des réfugiés au pays de Barthelemy Boganda atteint un niveau de précarité alarmant. L’assistance, autrefois multidimensionnelle, se réduit aujourd’hui à une aide scolaire partielle et mal gérée.
« Nous n’avons plus aucun soutien médical. Un réfugié peut tomber malade, personne ne l’assistera avec des médicaments. Nous sommes totalement dépourvus », témoigne un représentant de la communauté congolaise à Bangui.
Cette dégradation touche particulièrement les familles nombreuses. Une mère de sept enfants, tous exclus du programme d’aide scolaire par le HCR de Bangui, malgré des dossiers complets, partage son désespoir :
« Mes enfants risquent de perdre une année scolaire entière. Quand je me présente au bureau du HCR de Bangui pour des explications, on me considère même pas. D’ailleurs ce que tu dis semble n’avoir aucun échos auprès des agents, plus pire de madame Liliane GAMANZA ».
Un processus de sélection chaotique des bénéficiaires d’aides au sein du HCR de Bangui
Le système d’attribution des aides au sein du HCR de Bangui expose des défaillances majeures. La procédure, théoriquement claire, devient opaque dès les premières étapes.
« Nous déposons nos dossiers auprès de l’expert en éducation de la CNR, monsieur Jean YAMBOLESSIO. Il établit une première liste transmise au HCR de Bangui pour validation. Mais le processus déraille complètement à ce stade », explique à CNC un père de famille soudanais.
Les témoignages concordants décrivent un parcours absurde :
Parfois trois phases ou plus d’affichage des listes, des modifications inexpliquées, des disparitions de noms préalablement validés.
« Mon enfant figurait sur la première liste. J’ai même vérifié son nom. Mais lors du paiement final, il avait mystérieusement disparu », raconte un réfugié rwandais à Bangui.
La dictature de Liliane GAMANZA, une Chargée de service communautaire du HCR de Bangui au comportement spectaculaire
Au centre des critiques, Liliane GAMANZA, Chargée de service communautaire au HCR-Bangui, cristallise le mécontentement. Son attitude envers les réfugiés provoque l’indignation.
« Elle nous traite comme des mendiants. Quand nous demandons des explications sur nos dossiers rejetés, elle nous répond avec mépris, parfois même avec des insultes », dénonce un représentant de la communauté éthiopienne.
Une communauté diverse abandonnée par le HCR Bangui
L’ampleur du problème touche l’ensemble des communautés réfugiées. Les Congolais, représentant environ 80% des réfugiés à Bangui, sont particulièrement affectés. Mais la situation n’épargne personne : Soudanais, Rwandais, Éthiopiens, Angolais, tous rapportent des expériences similaires.
« Sur plus de mille foyers ayant déposé des dossiers, seule une fraction reçoit l’aide scolaire promise. Et même ceux qui sont acceptés doivent supporter des retards inexplicables dans les versements », souligne un membre du comité des réfugiés. De plus, madame Liliane explique à certains refugiés que les dossiers sont clos, et il n’y aura pas de possibilité pour les oublis ou autres d’être régularisés.
Une administration dépassée
La Commission Nationale pour les Réfugiés (CNR) peine à gérer la crise. Face aux protestations croissantes, la direction tente de temporiser. Le directeur de la protection, lors d’une récente réunion, a proposé d’attendre le retour du Secrétaire Général, actuellement en mission, pour examiner les doléances. Mais au niveau du HCR, madame Liliane bloque déjà la procédure et ferme les dossiers.
« On nous fait patienter depuis des mois. Chaque fois qu’on se plaint, on nous demande d’attendre. Pendant ce temps, nos enfants risquent l’exclusion des écoles », s’indigne un parent d’élève.
Vers une escalade des tensions
La patience des réfugiés atteint ses limites. Des mouvements de protestation se préparent, malgré les risques. « Nous n’avons plus le choix. Si rien ne change, nous descendrons dans la rue », prévient un refugié congolais.
Les autorités suivent la situation avec inquiétude. Des sources policières confirment la mise en place de dispositifs préventifs en cas de manifestation.
Absence de réponse institutionnelle du HCR de Bangui
Les tentatives de notre rédaction pour obtenir des réponses officielles restent vaines. Madame Liliane, partie en congé en Europe selon nos sources, demeure injoignable. Le bureau du HCR à Bangui garde le silence, tandis que la CNR reporte toute communication au retour de son Secrétaire Général.
Une urgence humanitaire
La situation exige une intervention rapide des instances internationales. Les organisations de défense des droits des réfugiés appellent à une enquête indépendante sur ces dysfonctionnements qui menacent la survie de milliers de personnes vulnérables.
La rédaction du CNC poursuit son investigation et promet de nouvelles révélations dans les prochains jours. La rédaction dispose d’autres témoignages et documents qui pourraient éclairer davantage l’ampleur de ce scandale humanitaire au cœur de Bangui.
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