Abus d’Autorité : La Chasse aux Sorcières Commence au Ministère de la Communication, Christian Ndotah Sanctionné
La suspension de trois mois de Christian Ndotah par le ministre Maxime Balalou, pour avoir exposé les dysfonctionnements internes, démontre une répression des voix critiques au ministère de la Communication. Cet acte d’une autre époque constitue un abus de pouvoir manifeste.
Bangui, 27 juin 2024.
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Questionnaires et Réponse de Christian Ndotah.
Le 30 mai 2024, Christian Ndotah a déposé un bac à poubelle devant le bureau de son supérieur, un geste qui a été utilisé comme prétexte pour sa suspension. Par la suite, un questionnaire lui a été envoyé le 3 juin 2024, demandant des justifications pour ses actions. Ndotah a répondu le 5 juin 2024, expliquant que son geste visait à attirer l’attention sur les conditions de travail déplorables et la mauvaise gestion des ressources. Sa réponse détaillée expose la réalité de la situation, contredisant les accusations de son supérieur.
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Suspension Injustifiée de Ndotah
Le ministre de la Communication, Maxime Balalou, a suspendu Christian Ndotah pour une période de trois mois à compter du 26 juin 2024. La décision, portant le numéro 010/24/MCM/DIRCAB/DR, accuse Ndotah de “mauvaise manière de servir” et de “comportement irresponsable et récidiviste”. En plus de la suspension, Ndotah est privé de son salaire pendant cette période, ce qui intensifie l’injustice de la sanction.
Critiques de la Gestion Ministérielle.
Christian Ndotah, un fonctionnaire respecté et expérimenté, a critiqué ouvertement la mauvaise gestion et les lacunes administratives du ministère via les réseaux sociaux. Ces critiques, bien qu’authentiques, ont conduit à des représailles de la part de Maxime Balalou, qui ne tolère visiblement aucune forme de critique constructive ou de remise en question de son autorité.
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Répression des Voix Dissidentes.
Cette suspension n’est qu’un exemple parmi d’autres de la répression des voix dissidentes au sein du ministère de la Communication. La tentative de réduire au silence Christian Ndotah montre clairement l’intolérance du ministre Balalou face aux critiques et à la transparence. Plutôt que d’aborder les problèmes soulevés, Balalou préfère utiliser son pouvoir pour intimider et sanctionner ceux qui osent parler.
Abus de Pouvoir Manifeste.
En usant de son autorité pour suspendre Christian Ndotah, le ministre Maxime Balalou démontre un abus de pouvoir manifeste. Cette action, visant à museler un fonctionnaire intègre, va à l’encontre des principes fondamentaux de la liberté d’expression et de la transparence administrative. Ndotah, en dénonçant les dysfonctionnements, agissait dans l’intérêt public et non par défiance gratuite.
Décision Fondée sur l’Émotion.
La décision du ministre Balalou relève d’une gestion purement émotionnelle, contraire aux principes de l’État de droit. Gérer un ministère ne doit pas se faire comme on gère une famille, où les décisions se basent sur les émotions des parents. Dans cette suspension, aucune référence à une loi spécifique n’a été faite pour justifier la sanction. Quelle loi interdit aux fonctionnaires de publier des critiques sur les réseaux sociaux ? Le ministre doit revoir sa décision, car tout doit être basé sur la loi et non sur des caprices personnels.
En réalité, la suspension de Christian Ndotah par le ministre Maxime Balalou, pour avoir critiqué la mauvaise gestion interne, montre un abus de pouvoir flagrant. Cette répression des voix dissidentes doit être fermement condamnée et des actions doivent être entreprises pour restaurer la liberté d’expression et la transparence au sein du gouvernement.
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