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La fin éternelle d’une ère criminelle : Ya Ibrahim Amza, alias “Guide Ibrahim ”, décède dans la Vakaga

La fin éternelle d’une ère criminelle : Ya Ibrahim Amza, alias “Guide Ibrahim ”, décède dans la Vakaga 

 

 

1 c'est le Général rebelle Ibrahim Hamza. 2 c'est le Général rebelle Damane Zakaria. 3 le Général rebelle Fadalhala. Les trois sont morts déjà
1 c’est le Général rebelle Ibrahim Hamza. 2 c’est le Général rebelle Damane Zakaria. 3 le Général rebelle Fadalhala. Les trois sont morts déjà

 

Bangui , 05 janvier 2024 (CNC) – La République centrafricaine marque un tournant crucial avec la disparition de Ya Ibrahim Amza, connu sous le sinistre surnom de “Guide Ibrahim ”. Son décès dans le nord-est du pays après une longue maladie a mis fin à la carrière d’un des criminels les plus redoutés de la régiondu nord. Cette nouvelle soulève des questions sur l’avenir de la sécurité et de la stabilité dans le nord-est de la nation. 

  

Ya Ibrahim Amza, membre éminent de l’ethnie Goula de l’ancien président de transition Michel Djotodja, a été un architecte majeur du paysage criminel de la région du nord et nord-est. À la tête de son groupe des malfaiteurs, il a instauré une terreur sans précédent, orchestrant une série d’actes criminels, du braquage au meurtre, dans les provinces de la Vakaga, de la Haute-Kotto, et au-delà. Sa mort laisse un vide dans le monde du crime organisé, mais également un sentiment de soulagement pour de nombreuses communautés qui ont été ravagées par ses actions impitoyables. 

  

La République centrafricaine se retrouve plongée dans un moment critique suite au décès de, Ya Ibrahim Amza plus connu sous le sinistre surnom de “Guide Ibrahim ”. Sa disparition dans le nord-est du pays après une maladie prolongée de quatre mois soulève d’importantes questions sur l’avenir de la sécurité et de la stabilité dans cette région. Ya Ibrahim Amza, membre éminent de l’ethnie Goula, a été un personnage central dans le paysage criminel de la Vakaga, de la Haute-Kotto, laissant derrière lui un héritage de terreur et de violence. 

  

Depuis des années, Ya Ibrahim Amza a exercé un contrôle tyrannique sur les provinces de la Vakaga, de la Haute-Kotto, et au-delà, en dirigeant d’une main de fer son groupe des malfaiteurs. Les actes criminels qu’il a orchestrés, allant des braquages aux assassinats, ont semé la terreur parmi les populations locales, plongeant des communautés entières dans un climat de peur et d’insécurité. 

  

La maladie qui a affligé Ya Ibrahim Amza pendant quatre longs mois a été un tournant crucial dans son règne de terreur. Souffrant gravement, il a été transporté à Mélé, un village situé à seulement cinq kilomètres de Sikikédé, où il a tenté de trouver des soins auprès d’un médecin traditionnel en vain. “Dieu n’a pas voulu. Il a fait trop de mal “, dixit un de ses amis contacté par la Rédaction. Cette période de souffrance a exacerbé les craintes et les incertitudes quant à l’avenir de la région, alimentant les spéculations sur la possibilité d’une transition de pouvoir au sein de son groupe criminel. 

  

La mort de Ya Ibrahim Amza jeudi, après des mois de lutte, cette fois-ci, contre la maladie, a été accueillie avec un sentiment de soulagement généralisé par de nombreuses communautés du nord et du nord-est du pays. Cependant, cette disparition laisse également un vide de pouvoir potentiellement explosif, avec des questions urgentes sur la direction future du groupe et sur l’impact sur la sécurité régionale. 

  

Son règne de terreur a laissé des cicatrices profondes dans le tissu social et politique de la région. Les communautés qui ont été ravagées par ses actions impitoyables ressentent un mélange de soulagement et de peur face à l’incertitude de ce que l’avenir leur réserve. 

  

La mort de Ya Ibrahim Amza, “Guide Ibrahim ”, offre une lueur d’espoir pour les populations qui ont été les victimes de ses crimes mais un désespoir pour ses soutiens depuis Bangui. D’après nos informations, le chef rebelle tchadien, le ministre Hassane Bouba, qui alimente les combats des Goula contre la France, car selon lui, c’est la France qui a lâché Djotodja, pleure déjà sa disparition. Cependant, il est essentiel de ne pas oublier les souffrances infligées par ses actions et de rester vigilant face aux menaces persistantes du crime organisé. 

  

L’avenir de la région dépendra de la capacité des autorités à combler le vide laissé par sa disparition et à promouvoir la paix, la justice et la réconciliation pour tous les citoyens de la République centrafricaine. En fin de compte, la mort de Ya Ibrahim Amza marque la fin d’une ère sombre de criminalité et d’insécurité dans le nord-est de la République centrafricaine, mais le chemin vers la guérison et la reconstruction reste long et ardu. 

  

Par Moïse Banafio 

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