Centrafrique : Paoua, du point de vu cartographique,les ex-séléka assimilé au groupe armé MPC et le groupe MNLRC de l’autoproclamé général Bahar sont positionnés dans la sous-préfecture de Paoua de la manière suivante.

Centrafrique : : Paoua, du point de vu cartographique,les ex-séléka assimilé au groupe armé MPC et le groupe MNLRC de l’autoproclamé général Bahar sont positionnés dans la sous-préfecture de Paoua de la manière suivante.

 

Village Talé sur l’axe Paoua-Bozoum. Photo : Fortuné Bobérang, copyrightCNC.

 

 

Paoua, le 8 janvier 2018.

Par : Fortuné Bobérang, CNC.

 

Dans la commune de Nanabaria sur l’axe Paoua -Bossangoa ils sont basés à Nana baria à 60 km de Paoua,ils sont à Béboura croisement à 30km de Paoua et à Gadoulou à 9km de Paoua.

 

Dans la commune de Mia péndé  sur l’axe Béboura3-Bémbéré en allant vers le Tchad ils sont à Bémale  situé à 52km de Paoua ,à Békai65km de Paoua et Bémbéré à 70km de Paoua  et à Bétoko situé à 45km de Paoua.

 

Dans la commune de Bah-bessar sur l’axe Paoua-Bénamkor en passant par Bétokomia1 et 2 ils sont à Bégon(béboye3) à 20km de Paoua ,ils étaient à Béssa à 10km de Paoua,ils sont à Béni à 43 km de Paoua en allant vers Bébénguéré. à Bénamkor situé de lautre coté de la rive pendé à 35 km de Paoua,plus d’une trentaine de morts jonchent le village personne pour les enterrer et sont à la mercie des chiens et des porcs.

 

Dans la commune de Paoua centre ils étaient à Pougol situé à 37km de Paoua

 

Dans la commune de Bang ils étaient à Gouzé situé à 20km de Paoua sur l’axe Paoua Bozoum

 

En termes des exactions ils sillonnent de village en village et continuent de tuer de  piller  et de bruler les maisons et les greniers  avec des bétails et des animaux de la culture attelée emporter comme d’habitude

 

Le jeudi 4 Janvier 2018 ils ont attaqué les villages Bédam et les environ équipés des armes sophistiqués et des chevaux des personnes ont été tués et des maisons incendiées.

 

Le vendredi5 et le samedi 6 Janvier 2018 des hommes en chevaux sont venus du Tchad y compris des véhicule 4*4 tout terrain on fait leur entré avec des hommes en armes imputés à l’armée Tchadienne basée à la frontière ont cassé des portes des réserves alimentaires en sac ont été chargé et transporté vers le Tchad comme ce qui s’est passé à Bang en 2013-2014.

 

Des maisons ont été incendiées et des personnes tuées et décapité.

 

Selon les témoins les corps sans vie restent sans  être enterrés dans ces villages comme aux bords des champs dans la brousse.

 

Hier samedi le 6 Janvier 2018 6 jeunes déplacés repartaient chez eux pour ramener les bovins de traction animale ont été tué par les séléka au village béguila voisin de bénamkor.

 

Ils chassaient les gens dans la brousse ,aux bord des champs ils les massacraient c’est pourquoi, paoua continu d’enregistrer un nombre pléthorique tout les jours des déplacés fuyant les exactions de ces criminels lourdement armés.

 

Fort de tout ce qui précédé et pour faciliter le retour de ces déplacés vers leur région d’origines il faut faire recours à  l’usage d’une force aérienne comme à Bocaranga si non ils vont selon les rumeurs rentrer à Paoua pour la seule raison de chasser les RJ et les Anti balaka comme ce qui se passe de maniéré récurrente à Kakabandoro.

 

 

Pour votre information dans la sous-préfecture de Ngaounadaye ,les séléka sont basés à Kowone ,Nzakoundou,Kollo,et Mboum Bindoye précisement à Mboum Mbindoye ,village situé sur l’axe Ndim-Ngaoudaye ils ont incendiés 35 Maisons le Jeudi 04 Janvier 2017 et sont très actif sur les axes.

 

Dans la ville de Paoua centre hors mis la concentration des déplacés, la situation sécuritaire est calme pour le moment grâce au couvre feux instauré par la MINUSCA il y’a de cela une semaine mais reste très volatile et imprévisible surtout avec la prolifération des armes dans la ville .La majorité des commerçants musulmans qui étaient à la MINUSCA a regagné leur domicile mais il reste encore quelques personnes par peur de représailles suite aux blessures et aux attaques en arme exercé  sur les jeunes chrétiens dans la nuit du Dimanche 31 Décembre 2017 .

 

 

 

la situation humanitaire est catastrophique dans la sous préfecture plus grave encore les ONG ne sont  pas à mesure de porter secours aux victimes de cette  catastrophe faute de financement et de manque de moyen.

 

La solution durable à cette crise est le délogement de ces groupes armées qui sont lourdement armés suivi d’une sécurisation des villages et zone de combat pendant une longue durée afin de permettre à ces pauvres paysans sans défense de regagner leur village dans le seul souci de préparer la campagne agricole 2018 car la saison est proche.