Centrafrique: 4 malfrats appréhendés par la compagnie nationale de sécurité (CNS)

Publié le 30 octobre 2017 , 6:00
Mis à jour le: 30 octobre 2017 6:00 pm

Centrafrique: 4 malfrats appréhendés par  la compagnie nationale de sécurité (CNS)

 

 

Les 4 malfrats dans les locaux de la CNS à Bangui. Credit photo : Éric Ngaba, copyrightCNC.

 

Bangui 31 octobre 2017, CNC.

Par Eric NGABA

 

La Compagnie Nationale de Sécurité (CNS) a appréhendé le week-end dernier quatre (4) malfrats. Ces derniers ont été arrêtés au cours d’une opération de la police de CNS dans le 5ème et 7ème arrondissements de Bangui après des enquêtes menées sur leurs activités de braquages à mains armées et de vol de motos dans la capitale. Ils ont été présentés ce lundi 30 octobre à la presse, par le Directeur de la Compagnie Nationale de Sécurité, Sim Joakim Danigoumandji.

 

Avec la prolifération du banditisme à grande échelle, la ville de Bangui connaît des cas de braquages et de vols à mains armées sur des motos et d’autres biens. Faisant face à de nombreux défis à surmonter dans le contexte de l’insécurité dans le pays, les forces de sécurité intérieures déploient de gros efforts pour lutter contre ces phénomènes afin d’assurer la libre circulation aux populations avec leurs biens.

 

Ce matin, le Directeur de la CNS, Sim Joakim Danigoumandji, a présenté à la presse les 4 jeunes détenus à la CNS. D’après le Commandant de police, ces jeunes âgés de 18 à 30 ans, sont accusés de vol à mains armées et braquage d’une moto.

 

Il s’agit nommément de  Junior Nganaré, Alberto Touanguedé, Dieu-beni Gossambia et de Gauthier Pauvre. Les deux premiers malfrats ont été appréhendés dans le 5ème arrondissement de Bangui pour vol à mains armées pendant que les deux autres ont été appréhendés en flagrant délit de vol d’une moto dans le 7ème arrondissement.

 

« La liberté d’aller et de venir est menacée et nous qui sommes de la sécurité, nous travaillons pour assurer la quiétude à la population dans ses mouvements sur le territoire national. Ces derniers temps, nous avons constaté des cas de vols et braquages à mains armées sur les engins à deux roues. C’est ainsi qu’avec la collaboration de la population, nous avons pu mettre la main sur les quatre malfrats en pleine opération de vol de moto. C’est grâce aux informations que nous avons reçues que nous sommes parvenus à leur mettre la main dessus», a expliqué le Commandant de police, Sim Joakim Danigoumandji qui plaide pour le renforcement en ressources matérielles de la CNS qui abat un travail remarquable ces derniers temps.

 

A en croire ce commandant de police, certains de ces malfrats font usages d’armes à feu, de couteaux, ciseaux, des poignards tandis que d’autres utilisent du piment en poudre, l’histoire de verser dans les yeux du conducteur de moto en circulation.

Reconnus coupables de leurs actes, ces bandits interpellent ceux qui continuent d’œuvrer dans le grand banditisme de se repentir.

 

C’est le cas de Junior Nganaré, conducteur de pousse-pousse converti en cambrioleur de motos, qui a regretté son acte, mais dommage trop tard : « Je demande à mes frères qui posent ces actes contraires à la loi de les abandonner car c’est un mauvais chemin. Prendre par la force la moto d’autrui est très mauvais. C’est une mauvaise idée d’aller braquer. Je regrette amèrement l’acte que j’ai commis ».

 

Afin d’endiguer ce phénomène de grand banditisme et de garantir la libre circulation de la population, la police sollicite la collaboration de toute la population qui doit dénoncer les personnes suspectes sans hésitation aucune. La vigilance doit être de mise, selon le Directeur de la CNS.

 

« Je lance un appel à la population de travailler en étroite collaboration avec la police, sa police. C’est pourquoi nous nous passons pour une police de proximité. Car, sans la collaboration et l’information, nous ne pouvons pas réussir à lutter efficacement contre le banditisme. Si la population veut que sa liberté d’aller et venir soit garantie, il faut qu’elle nous informe de manière confidentielle sur tout ce qu’elle constate dans les quartiers et sur les voies de la capitale afin de permettre à la police d’intervenir à temps», a indiqué le Directeur de la CNS.

 

Plusieurs complices et instigateurs sont derrières ces actes de banditisme qui s’opèrent jour et nuit dans la capitale. Le Directeur de la CNS a rassuré qu’ils seront traqués et remis à la justice comme le cas des quatre malfrats en détentions à la CNS.

 

Aucun article à afficher