Centrafrique: l’ONU exige l’arrestation de François Bozizé, Nourredine Adam, Eugene Ngaikoisset, Yekatom Rombo, Abdoulaye Hissen, Haroun gaye, etc…

Publié le 16 septembre 2017 , 5:43
Mis à jour le: 16 septembre 2017 5:44 am

Centrafrique: l’ONU exige l’arrestation de François Bozizé, Nourredine Adam, Eugene Ngaikoisset, Yekatom Rombo, Abdoulaye Hissen, Haroun gaye, etc…

 

Le Général Noureddine Adam de la Séléka.
Le Général Noureddine Adam de la Séléka.

 

 

Bangui 16 Septembre2017,, CNC.

Par : Éric Ngaba.

 

Des personnalités politico-militaires jugées comme les instigateurs des troubles en République Centrafricaine sont dans le collimateur de l’ONU. Il s’agit de l’ex-président François Bozizé, Nourredine Adam du FPRC, Yekatom Rombo d’Antibalaka, Abdouli Hissen de la Seleka, Haroun Gaye de la Seleka, Eugene Ngaikoisset, Joseph Kony, Ali Kony, et de Salim Kony de la LRA. C’est dans une liste établie le 7 septembre 2017 par le Conseil de Sécurité des Nations-Unies que ces gros poissons de la crise centrafricaine sont ciblés.

Décidément, les grands faudeurs des troubles en République Centrafricaine ne peuvent échapper au radar du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Ceux-ci de troubles sont désormais démasqués par l’ONU qui exige leur arrestation sans condition.

Dans une liste établie le week-end dernier par les Nations Unies, des personnalités politiques et militaires de la République Centrafricaine continuent de contribuer à la déstabilisation de ce pays meurtri par des confits militaro-politiques ayant fragilisé les efforts du relèvement et du développement déployés par les autorités centrafricaines et les partenaires stratégiques.

Les 11 (onze) présumés criminels cités sur cette liste, continuent d’impacter négativement sur la crise qui perdure en République Centrafricaine, d’après le rapport du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Ils sont accusés de leur rôle dans la déstabilisation du pays.

A cet effet, le Conseil de Sécurité des Nations Unies exige du gouvernement centrafricain et de la Minusca l’arrestation sans condition des personnes citées. Ce n’est pas la première fois que le Conseil de Sécurité exige l’arrestation de certaines personnes ciblées dans cette liste. Bon nombre d’eux ont été cités dans les précédents rapports de l’ONU ayant exigé leur arrestation.

Mais force est de constater que ces fauteurs de troubles continuent de bénéficier de l’impunité, à l’exemple Francis Bozizé libéré sous contrôle judicaire, Abdouli Hissen, Haroun Gaye, Yékatom Rombo entre autres.

Le gouvernement centrafricain dans sa déclaration sur ce dossier a fait savoir que de nombreux mandats d’arrêts sont remis à la Minusca pour leur exécution mais qui sont malheureusement restés lettre mort.

Au regard de ce rapport, va-t-on continuer dans cette posture qui permet aux présumés auteurs de crimes commis en République Centrafricaine de continuer de bénéficier de l’impunité en République Centrafricaine ?

Dossier à suivre…

 

 

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