Vers un Point de Non-Retour : La Jeunesse Centrafricaine en Colère contre Touadera

Publié le 12 février 2024 , 5:07
Mis à jour le: 12 février 2024 9:15 am

Vers un Point de Non-Retour : La Jeunesse Centrafricaine en Colère contre Touadera

 

Le président des pauvres pour la pauvreté Faustin Archange Touadera en visite chez ses pauvres à Bangui
Le président des pauvres pour la pauvreté Faustin Archange Touadera en visite chez ses pauvres à Bangui

 

 

Bangui, 13 février 2024 (CNC) – Dans les replis de l’ombre, un murmure de révolte s’élève parmi la jeunesse centrafricaine. Sous les sourires façades des réseaux sociaux, une colère s’infiltre, évoquant des récits de frustration face à un système politique corrompu. Explorez avec nous cette révolte silencieuse, ancrée dans la complexité des enjeux, vers un point où le désespoir cède le pas à l’indomptable volonté de changement.

 

Au cœur de la frustration des jeunes centrafricains se dessine un paysage marqué par la corruption endémique. Les détournements de fonds et la malversation semblent être récompensés plutôt que sanctionnés, alimentant le ressentiment. Leur volonté de dénoncer ces pratiques les expose à des accusations farfelues et graves, souvent associées à des de l’opposition politique, des groupes armés, entraînant parfois des conséquences tragiques, de l’arrestation à la torture, voire à la mort.

 

Le gouvernement, loin d’être un rempart contre la criminalité, accueille des criminels, des chefs de la milice, et plus pire des individus poursuivis par la Cour pénale spéciale, renforçant le sentiment d’injustice. Les jeunes, armés de diplômes, se retrouvent dans l’impasse de l’emploi, contraints de devenir des vendeurs ambulants pour survivre. Cette situation crée un climat de violence latente, les jeunes redoutant que le changement ne survienne que par des moyens radicaux.

 

La nomination de criminels et de chefs de groupes armés au sein du gouvernement suscite une inquiétude profonde. La perplexité s’installe face à des choix politiques qui semblent ignorer les compétences au profit d’allégeances douteuses. La variabilité des expériences individuelles révèle une diversité d’histoires tragiques, où des jeunes éduqués se retrouvent marginalisés dans un système qui favorise lincompétence.

 

En somme, la frustration des jeunes centrafricains transcende la simple opposition politique. Elle découle d’une complexité systémique où la corruption règne en maître et où les voix critiques sont écrasées sous le poids des accusations. Les jeunes, malgré leur réticence à embrasser la violence, se sentent acculés, appelant à un changement radical, même s’il doit être obtenu par des moyens difficiles. La situation actuelle, où la violence semble imminente, souligne l’urgence d’une transformation avant que le pays ne sombre davantage dans le chaos.

 

Par Alain Nzilo

Directeur de publications

 

Corbeaunews Centrafrique

Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21

Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com

Cliquez sur ce lien pour intégrer nos groupes  WhatsApp :

CNC Groupe 1

CNC groupe 2

Groupe Infos

 

Rappelons que dans les deux premiers groupes, seuls les administrateurs publient des contenus. Et c’est réservé uniquement aux articles du CNC.

 

 

 

Aucun article à afficher