ADDIS-ABEBA (LNC) — L’ONG Human Rights Watch a récemment accusé des soldats de la république du Congo au sein de la MISCA d’avoir commis en Centrafrique des actes de violation des Droits de l’homme par des actes de torture, de meurtres et de détention illégale.
Selon HRW, au moins 11 personnes ont été portées disparues dans la ville de Boali, à 80 kms an Nord de Bangui.
Cette information n’est pas restée sans suite, et l’Union Africaine a aussitôt réagi.
Dr Dlamini Zuma, la présidente de la Commission de l’Union africaine a déclaré mercredi au cours d’une conférence de presse qu’une enquête a été ouverte par les officiers de police des services juridiques des Droits de l’homme de la MISCA, afin d’apporter la lumière sur cette affaire.
“La mission (africaine MISCA: NDLR) a grandement contribué à l’amélioration de situation sur place, en protégeant la population civile, les institutions de la transition, et les infrastructures clés du pays qui sont dans des conditions particulièrement difficiles.
Toute transgression des principes guidant le fonctionnement de la MISCA doit être traitée avec la plus extrême sévérité” a-t’elle déclaré.