Un chantier sans fin : qui répondra à l’appel désespéré des usagers de Gobongo-PK 12 ?

Publié le 21 avril 2024 , 5:07
Mis à jour le: 21 avril 2024 9:29 am

Un chantier sans fin : qui répondra à l’appel désespéré des usagers de Gobongo-PK 12 ?

 

Avenue du 15 mars en terre arrosée avec circulation mixte de motos, camions et piétons sous un ciel nuageux.
Avenue du 15 mars en terre arrosée . CopyrightCNC

 

 

Bangui, 22  avril 2024 (CNC)  

 « Quand verra-t-on le bout de ce tunnel de poussière » ? Se lamente une habitante excédée par le chantier de la route Gobongo-PK 12, à la sortie nord de la capitale                 Bangui, qui semble s’éterniser. Initiés il y a déjà un an, ces travaux de réhabilitation, supervisés par la société chinoise Shanxi sous l’égide de l’Office national de matériel, étaient censés apporter un souffle nouveau à cet axe vital. Or, au lieu du bitume promis d’une épaisseur de 6 à 7 centimètres, ce sont des nuages de poussière qui accueillent quotidiennement les usagers.

 

La poussière omniprésente constitue une réelle épine dans le pied des riverains et des commerçants. Serge-Mathieu, un receveur de bus faisant la navette entre PK 12 KM5,  témoigne de l’impact dévastateur de ces retards :

“Nos recettes chutent, les pièces de nos véhicules s’usent prématurément à cause de l’état lamentable de la route”. Le quotidien de ces usagers est marqué par des embouteillages incessants et des déviations multiples, exacerbant leur frustration et leur impatience.

 

Les demandes pour que la route soit régulièrement arrosée, afin de limiter les désagréments causés par la poussière, semblent être restées lettres mortes. “Faire une heure de trajet pour un parcours qui en nécessiterait  quart en temps normal, c’est insupportable !”, s’insurge un autre usager affecté. Les appels se multiplient pour que le gouvernement prenne des mesures immédiates afin de soulager leur quotidien.

 

La situation pourrait encore se détériorer avec l’arrivée de la saison pluvieuse, faisant craindre le pire pour la sécurité et la praticabilité de ce tronçon. Le ministère des Travaux publics, sollicité pour des commentaires, reste muet face aux récriminations des citoyens.

Dans cette attente interminable, la question demeure : jusqu’à quand les résidents de Gobongo-PK 12 devront-ils naviguer dans cet océan de poussière avant de voir leur route se transformer en un véritable axe routier ?

 

Par Éric Azoumi

 

Corbeaunews Centrafrique

Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21

Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com

Cliquez sur ce lien pour intégrer nos groupes  WhatsApp :

CNC Groupe 1

CNC groupe 2

Groupe Infos

 

Rappelons que dans les deux premiers groupes, seuls les administrateurs publient des contenus. Et c’est réservé uniquement aux articles du CNC.

 

 

Aucun article à afficher