Transfert des deux Franco-Algériens de la SRI à la prison de camp de Roux : Wagner à la manœuvre.
Après plusieurs jours de détention à la section de recherche et d’investigation de la gendarmerie, les deux Franco-Algériens arrêtés le 10 juin 2024 ont été transférés à la prison de camp de Roux. Ce transfert, sous l’influence de la milice russe Wagner, révèle la profonde emprise de cette milice sur la justice centrafricaine.
Bangui, 03 juillet 2024.
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Une Arrestation Sombre et Controversée.
Le 10 juin dernier, une prétendue perquisition a été menée au domicile de Samir Antonio Osmani et Haçade Bensalem par des éléments de la garde présidentielle, sous la direction du commandant Yarkoppa, un ancien milicien anti-Balaka. Cette opération, clairement manipulée par Wagner, a abouti à la découverte d’armes plantées intentionnellement pour incriminer les Franco-Algériens. Parmi les armes présentées comme preuves figuraient des Kalachnikov AK-47, des pistolets, des grenades, et autres équipements militaires, tous apportés par les forces de Wagner.
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Vols et Détournements.
En plus des armes, d’importantes sommes d’argent ont été volées lors de cette opération. Sur les 46 millions de francs CFA initialement trouvés, seulement 20 millions ont été déclarés par le procureur, laissant 26 millions de francs CFA inexplicablement disparus. Ce vol, orchestré par les éléments de la garde présidentielle sous l’influence de Wagner, a également inclus des objets de valeur tels que des montres de luxe et des téléphones. De plus, les assaillants ont tenté de voler un véhicule à trois roues appartenant aux Franco-Algériens. Heureusement, un travailleur s’est opposé fermement à cette confiscation illégale, obligeant les assaillants à renoncer à prendre le véhicule.
Rumeur d’arrestation du commandant Yarkokpa.
Après la révélation par la presse du détournement et du vol d’une importante somme d’argent et des téléphones Android ainsi que des équipements de diamants au domicile des deux franco-algériens, des rumeurs circulent au sein de l’armée annonçant l’arrestation du commandant Yarkokpa, ancien milicien anti-Balaka qui avait mené cette perquisition honteuse. Selon les rumeurs, le commandant serait emprisonné au camp militaire de Kassaï à Bangui. Cependant, une vérification rapide par la rédaction de Corbeau News Centrafrique (CNC) a révélé que cette information était fausse.
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Libération du lieutenant-colonel Alain Come Tongoba et transfert à la prison de camp de Roux.
Souvenez-vous, en complément de cette opération malveillante, le lieutenant-colonel Alain Come Tongoba et trois de ses éléments, qui étaient déployés pour la sécurité des deux franco-algériens, avaient également été arrêtés et placés en détention provisoire à la section de recherche et d’investigation (SRI). Leur arrestation vise à renforcer la crédibilité de cette opération montée de toutes pièces par Wagner. Mais finalement, quelques jours plus tard, Le lieutenant-colonel Tongoba ainsi que les trois soldats assignés à la sécurité des Franco-Algériens ont été libérés. Leur détention était une manipulation injuste, démontrant les dysfonctionnements au sein de l’appareil judiciaire. Pendant ce temps, Samir Antonio Osmani et Haçade Bensalem restent emprisonnés à camp de Roux, victimes des machinations de la milice russe.
Une Justice gravement Manipulée.
La milice russe, par ses méthodes brutales et calculées, manipule non seulement l’opinion publique mais aussi le système judiciaire. Leur influence est si grande que même les autorités centrafricaines semblent paralysées, incapables d’agir de manière indépendante. Certains médias, soi-disant indépendants, souvent contraints de relayer les versions officielles, participent à cette désinformation, amplifiant les manipulations.
L’Impuissance du Gouvernement Centrafricain.
Le silence du gouvernement face aux exactions de la milice russe est une trahison pour les citoyens centrafricains. En permettant à cette milice de contrôler la justice et de semer la peur, le gouvernement montre son incapacité à protéger ses citoyens et à défendre la souveraineté nationale. Les Centrafricains demandent des réponses claires et des actions pour mettre fin à ces abus.
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