Touadera avec sa nouvelle constitution merdique, son régime en pleine dérive
Bangui, 02 août 2023 (CNC) – La nouvelle constitution proposée par le Président de la République Faustin Archange Touadera a récemment été soumise au référendum, suscitant de vives critiques et controverses au sein de la population centrafricaine. Parmi les nombreuses dispositions polémiques qui alimentent la colère des citoyens, l’exclusivité de la nationalité centrafricaine est au centre des débats.
Selon cette nouvelle disposition, la nationalité centrafricaine serait exclusive et exclusive. Elle ne peut être détenue concurremment avec une autre nationalité. Cette mesure soulève de nombreuses interrogations quant à la manière dont le Président compte gérer les milliers de nationalités centrafricaines déjà distribuées à des ressortissants étrangers, notamment des Rwandais, des Libanais et des Camerounais surtout.
Au lendemain de l’entrée en vigueur de cette nouvelle constitution controversée, toutes les nationalités centrafricaines octroyées frauduleusement seraient automatiquement sans effet. En d’autre terme, elles seront automatiquement, purement et simplement annulées, sans quoi elles seraient anticonstitutionnelles et illégales. L’article 10 du projet de la nouvelle constitution stipule que : “la nationalité centrafricaine est une et exclusive. Elle ne peut être détenue concurremment avec une autre, sauf dans les cas d’exception déterminés par la loi.”
Il est difficile de ne pas se rappeler les plus de 500 ressortissants rwandais auxquels le Président Touadera a illégitimement octroyé la nationalité centrafricaine. De même, la nomination du fugitif camerounais Parfait Émile Simb en tant que conseiller du Président de l’Assemblée nationale soulève de sérieuses questions sur l’intégrité de ce processus. La nationalité centrafricaine lui aurait été attribuée de manière discrète, tout comme au camerounais Jules NJAWE, qui a obtenu cette nationalité du jour au lendemain dans des circonstances douteuses.
Il est alarmant de constater à quel point le régime de Bangui s’est enfoncé dans la corruption et la fausseté, à l’image des pires gangsters. Si cette nouvelle constitution est promulguée sans régler tous ces cas de fraudes concernant l’attribution de la nationalité centrafricaine, le gouvernement se trouvera dans l’obligation de violer sa propre constitution, signe d’une dérive inquiétante.
La confiance du peuple centrafricain envers son gouvernement est gravement ébranlée par ces agissements scandaleux. La nation mérite un processus constitutionnel transparent et légitime, exempt de toute ingérence étrangère et de corruption.
Il est temps que les autorités en place prennent en considération les préoccupations légitimes de leur peuple et prennent des mesures concrètes pour restaurer la confiance dans le processus constitutionnel. La Centrafrique a besoin d’une constitution équitable, qui respecte les droits fondamentaux de tous ses citoyens et qui ne soit pas instrumentalisée à des fins politiques douteuses.
Dans l’état actuel des choses, la nouvelle constitution proposée par le régime de Bangui semble être un écran de fumée destiné à masquer les véritables enjeux du pays et à maintenir au pouvoir des individus qui ne semblent pas hésiter à trahir les principes démocratiques au profit de leurs intérêts personnels.
Par Alain Nzilo
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