Tensions et manœuvres politiques au sein de l’Association des Étudiants Centrafricains de Douala
Des étudiants centrafricains à Douala au Cameroun dénoncent les ingérences politiques et les manœuvres mafieuses au sein de leur association.
Au consulat centrafricain de Douala au Cameroun, une situation bruyante émerge au sein de l’Association des Étudiants Centrafricains de Douala (AECAD). Les affirmations de politisation, d’intrigues partisanes et de corruption entachent la réputation de l’organisation, suscitant l’indignation et la résistance parmi les étudiants.
Face à cette situation, les étudiants centrafricains à Douala se sont mobilisés en masse pour réaffirmer l’indépendance de leur association. Lors d’une assemblée générale extraordinaire qui s’est tenue au sein du consulat centrafricain à Douala, le Bureau Exécutif de l’AECAD a été dissout, ouvrant la voie à la mise en place d’un comité d’organisation des élections.
Lors de cette assemblée générale extraordinaire, le Secrétaire Général du Bureau Exécutif a souligné l’importance du respect des textes régissant l’association et a appelé à une réforme en profondeur pour restaurer la confiance des étudiants. Ce sentiment est partagé par de nombreux membres de l’AECAD, qui déplorent la politisation croissante de leur institution.
Un des témoins, sous couvert d’anonymat, déclare : “Les non-étudiants ont corrompu les personnels du consulat avec la bière et les miettes, même les taximoto ont plus de valeur que les vrais étudiants centrafricains de Douala.” Cette déclaration souligne les méthodes douteuses utilisées pour manipuler les affaires de l’AECAD.
Justement, la récente mise en place d’un comité d’organisation des élections du nouveau bureau de l’association des étudiants centrafricains à Douala, exclusivement composé d’étudiants régulièrement inscrits dans les universités de Douala a été perçue par les partisans du régime de Bangui comme un non événement à leurs yeux. Cependant, leur réaction ne fait pas attendre. Ils ont boycotté l’assemblée générale pour pouvoir s’imposer et placer leur propre marionnette à la tête dudit comité.
Cependant, cette assemblée générale des étudiants centrafricains à Douala a été le théâtre de débats houleux, orchestrés sous la supervision du consulat et du chargé de communication. Malgré les tentatives de perturbation, l’élection du comité d’organisation a été validée, marquant une victoire temporaire pour les étudiants désireux de préserver l’indépendance de leur association.
Dans un rapport détaillé de l’assemblée générale, les étudiants ont exprimé leur mécontentement face à la situation actuelle. Des discussions ont eu lieu sur l’avenir de l’AECAD, avec une proposition de dissolution de son bureau actuelle, dirigée par des conducteurs des taxis – motos centrafricains.
“Le consulat nous a divisés alors que notre association est censée être apolitique. Nous voulons que nos autorités politiques soient informées de ces manœuvres barbares qui se déroulent à Douala.” Ces mots reflètent le désir des étudiants de rétablir l’indépendance de leur association, loin de toute influence partisane.
Malgré les défis rencontrés, les étudiants centrafricains de Douala restent déterminés à préserver l’indépendance et l’intégrité de leur association. Par leur résistance aux manœuvres politiques et leur engagement en faveur d’élections démocratiques, ils incarnent la lutte pour une représentation étudiante authentique et transparente.
Par Félix Moulou
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