Tensions et Incompréhensions: L’Épineuse Question de l’Intégration des Enseignants en Centrafrique

Publié le 21 janvier 2024 , 5:02
Mis à jour le: 21 janvier 2024 8:23 am

Tensions et Incompréhensions: L’Épineuse Question de l’Intégration des Enseignants en Centrafrique

 

École Ngola, un centre de bureau de vote référendaire à 15h 05mn
École Ngola

 

Bangui, 22 janvier 2024 (CNC) – Les coulisses de l’éducation en République centrafricaine sont agitées par une querelle entre enseignants intégrés et ceux en attente d’intégration. La polémique tourne autour d’une liste prévue par le gouvernement, censée inclure 1500 enseignants éligibles. Cependant, une dynamique plateforme représentant les enseignants du fondamental 1 et 2 réclame une réduction de ce chiffre au profit d’une augmentation salariale. Au cœur de cette dispute se trouve Alexis Yanou, président du bureau des enseignants intégrables, qui partage ses préoccupations.

 

La dichotomie entre enseignants intégrés et non intégrés émerge comme un point de friction majeur. Yanou, porte-parole des enseignants non encore intégrés, dénonce l’ingérence de leurs homologues intégrés dans leurs revendications légitimes. Le gouvernement semble prêt à intégrer 1500 enseignants, mais la plateforme dynamique du fondamental 1 et 2 refuse catégoriquement cette proposition, exigeant plutôt une augmentation salariale, selon monsieur Yanou.

 

Les enseignants intégrés sont accusés par Yanou  de ne pas représenter les intérêts de leurs collègues non intégrés. Yanou souligne que leur lutte concerne la juste reconnaissance de leurs droits, notamment une rémunération adéquate. Les tensions montent à mesure que les deux factions s’affrontent sur la manière de faire avancer leurs revendications respectives.

 

Du côté des intégrés, la coordination de la plateforme dynamique réfute les allégations d’ingérence. Ils revendiquent leur rôle de syndicat, soulignant que leur objectif est d’intégrer de jeunes enseignants pour soulager la charge de travail. Les accusations portées par Yanou sont balayées d’un revers de main, qualifiées de non fondées.

 

Rappelons que le conflit entre les enseignants intégrés et non intégrés en République centrafricaine révèle des tensions profondes liées à l’intégration et aux revendications salariales. Alors que les enseignants cherchent à améliorer leurs conditions de travail, la méfiance persistante entre les différentes factions souligne la nécessité d’une communication transparente et de mécanismes de résolution des conflits. L’avenir de l’éducation en République centrafricaine dépendra de la capacité des parties prenantes à trouver un terrain d’entente respectueux des intérêts de tous les enseignants.

 

Par Prisca VICKOS

 

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