L’UA impose des “mesures punitives à l’encontre des individus et des entités qui ont empêché l’établissement d’une autorité civile”. Pour l’analyste Mohamed Nagui, ces sanctions résultent de la pression de Washington.
Le Soudan a été suspendu de l’Union africaine avec effet immédiat. Ceci jusqu’à la création d’une autorité civile de transition dans ce pays confronté à une escalade de la violence après la destitution du président Omar el-Béchir il y a deux mois.
Le Conseil Paix et Sécurité dce l’UA a annoncé vouloir imposer des mesures punitives à l’encontre des individus et des entités qui ont empêché l’établissement d’une autorité civile.
Depuis le début de la crise, l’organisation panafricaine plaide pour un transfert rapide du pouvoir des militaires aux civils et avait plusieurs fois menacé de suspendre ce pays de l’organisation.
Pour l’analyste politique soudanais et rédacteur en chef de “Sudan Tribune”, Mohamed Nagui, ce sont les pressions américaines qui ont fait bouger l’Union africaine.
Avwec DW