Sommets États-Unis-Afrique: qui en sera?

Publié le 24 juin 2014 , 3:42
Mis à jour le: 17 août 2014 9:13 am

Omaba afrique

Quels chefs d’État du continent se rendront à Washington pour le sommet États-Unis-Afrique des 5 et 6 août prochain et quel en sera le programme ? Éléménts de réponse.

À moins de deux mois du prochain sommet États-Unis-Afrique, on y voit un peu plus clair sur l’identité des chefs d’État que Barack Obama accueillera à Washington les 5 et 6 août.

Les délégations devraient arriver dès le 4 pour assister à une manifestation organisée par le Congrès. Puis, elles dîneront à la Maison Blanche, rencontreront 300 chefs d’entreprise et participeront à un “dialogue interactif” avec le président américain – sans tête-à-tête.

Michelle Obama a de son côté élaboré un programme spécial premières dames. Mais tous les chefs d’État ne sont pas les bienvenus. En principe, Washington définit sa liste des participants en se référant à la composition de l’Union africaine (UA)…

À quelques exceptions près. Ainsi, malgré sa réintégration au sein de l’institution, la Guinée-Bissau n’a pas été invitée. Madagascar, qui ne figurait pas au nombre des heureux élus, a reçu un carton une fois sa transition achevée. La Centrafrique en revanche ne sera pas reçue.

L’Égypte “en cours d’examen”

Quant à l’Égypte, réintégrée par l’UA, son cas est “en cours d’examen”, indique le département d’État. Et le Maroc, qui n’appartient pourtant pas à l’Union, est attendu – contrairement aux responsables de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).

Restent interdits de sommet Omar el-Béchir, le président soudanais, visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), l’Érythréen Issayas Afewerki et le Zimbabwéen Robert Mugabe, toujours soumis à des sanctions américaines.

Mais d’autres États en délicatesse avec Washington (comme l’Ouganda, qui a durci sa législation homophobe) ne seront pas exclus de l’événement. Son thème, “investir dans la prochaine génération”, en dit toutefois long sur l’opinion d’Obama à l’égard de ceux qui modifient leur Constitution pour s’accrocher au pouvoir.

Par  Jeuneafrique.com

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