Sénégal : Un ancien PM sur les traces de la justice Sénégalaise

Publié le 27 août 2020 , 12:37
Mis à jour le: 27 août 2020 12:37 am
oumar bongo denis
oumar bongo

 

Bangui, République centrafricaine, jeudi 27 août 2020 ( Corbeaunews-Centrafrique). Dans le cadre de leurs différentes enquêtes sur les biens mal acquis en France, la justice française aurait reçu en début 2020 des informations de divers ONG et opposants d’Afrique Centrale sur des transactions et acquisitions immobilières effectuées au Sénégal ces 25 dernières années.

L’affaire défraie la chronique au Sénégal  au Gabon, et plus particulièrement en Afrique Centrale. De l’argent a été détourné, émanant de la famille Bongo, particulièrement le feu Bongo. Il y’a eu de nombreux virements et versements importants dans des banques sénégalaises. Dans cette transaction, un ancien Premier Ministre Sénégalais devenu aujourd’hui opposant est mêlé dans cette affaire. Pour qui connaît, ce sénégalais accusé est entré à la banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest comme économiste en 1976 où il a travaillé sous les ordres d’Alassane Dramane Ouattara. Cet ancien premier ministre fut aussi un président directeur général de la banque de l’habitat du Sénégal sous le magistère de l’ancien président du Sénégal Abdou Diouf. Dans cette transaction,  l’accusé avait empoché des milliards.

 

 

Des immeubles et villas achetés à Dakar et Say

Parmi ces opérations il y’a en a plusieurs portant sur des virements et versements importants dans des banques sénégalaises qui ont permis de mettre en place une banque et d’acheter d’importants immeubles, terrains et villas à Dakar et Saly.

Justice Française prend les choses en main

L’affaire a pris une grande tournure ; puisque la justice française a pris les choses en main pour mener une enquête. Dans cette rocambolesque affaire, l’ancien PM sénégalais devenu aujourd’hui est cité. Les enquêtes révèlent que cet ancien premier Ministre a appuyé un franco-sénégalais maître tailleur à Paris à transférer une grosse partie de l’argent en contrepartie d’investissement dans la banque qu’il avait créé et vendu avec une importante plus-value financière il y’a quelques années. Il semble que ces anciens partenaires auraient aidé des personnalités officielles gabonaises à acquérir des biens qui sont aujourd’hui retracés par les autorités françaises qui auraient dépêchés des enquêteurs au Sénégal.

Une affaire qui risque d’éclater d’ici quelques mois en France avec des répercussions chez nous.

Arfang Sagna

CNC

 

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