Scandale des Transactions Financières Électroniques : La Vérité derrière la Taxe de 1%
Dans le monde numérique en constante évolution, les transactions financières électroniques sont devenues monnaie courante. Pourtant, derrière la façade des bénéfices apparents, un sombre nuage de controverses se profile. Au cœur de cette tempête se trouve le ministre de la télécommunication, Justin Gourna Zako , dont les récentes actions ont déclenché une vive polémique au sein de la population centrafricaine.
La maxime de Benjamin Franklin résonne avec force dans le tumulte des affaires publiques en République centrafricaine : “Rien n’est certain, sauf la mort et les impôts”. En effet, l’annonce du prélèvement d’une taxe de 1% sur les transactions financières électroniques, présentée comme une mesure visant à renforcer le système de santé du pays, a suscité des interrogations quant à la véritable destination de ces fonds. Malgré les assurances du ministre, la population demeure sceptique, et à juste titre. En effet, l’opacité entourant l’utilisation réelle de ces fonds ouvre la voie à toutes sortes d’abus et de détournements.
Pire encore, face à l’indignation croissante de la population, le ministre Gourna Zako tente de rejeter la responsabilité de cette surtaxe sur les opérateurs de téléphonie mobile, créant ainsi un bouc émissaire pour dissimuler les véritables intentions du gouvernement. Mais cette manœuvre de diversion ne trompe personne. Les Centrafricains ont clairement compris qu’il s’agit là d’un jeu de dupes orchestré par les plus hautes instances du pouvoir.
L’intervention du ministère de l’économie numérique mettant en garde la société de téléphonie mobile Orange Centrafrique sur sa méthode de prélèvement de cette taxe a mis en lumière les pratiques douteuses qui entourent cette affaire. En effet, la semaine dernière, le prélèvement effectué par Orange Money a déclenché une vague de frustration parmi les abonnés, qui dénoncent à juste titre une surfacturation injustifiée.
Or, le ministre, dans son interview, accuse Orange Centrafrique de n’avoir pas soumis son offre tarifaire à l’autorité de régulation de communication électronique et de la poste (RCEP) avant sa mise sur le marché, comme cela est pourtant requis par la loi, confirme le ministre Justin Gourna.
Le scandale des transactions financières électroniques en Centrafrique révèle l’importance cruciale de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des ressources publiques. Il est temps que le gouvernement rende des comptes et mette fin à ces pratiques douteuses qui sapent la confiance des citoyens et compromettent l’intégrité du système financier du pays.
Par Gisèle MOLOMA
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