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Grands scandales des détournements, de la corruption et de la mafia à la MINUSCA : Fonds détournés et création des ONG fictives.

Grands scandales des détournements, de la corruption et de la mafia à la MINUSCA : Fonds détournés et création des ONG fictives.

 

Valentine Rugwabiza, représentante spéciale des Nations unies en République centrafricaine et cheffe de la Minusca devant un pipitre pour son discours
Valentine Rugwabiza, représentante spéciale des Nations unies en République centrafricaine et cheffe de la Minusca.

 

 

Bangui, 22 février 2024 (CNC).  

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), est secouée par un scandale mafieux de la corruption visant à détourner les fonds des projets à impact rapide (QIPs) de l’ONU géré par cette mission. Des employés internationaux de la MINUSCA créent leurs propres ONG fictives pour octroyer des contrats à leurs propres comptes par personne interposée, compromettant ainsi la confiance du public. 

  

Les révélations récentes mettent en lumière un réseau complexe d’une mafia et de la corruption au sein de la MINUSCA, où des employés exploitent leur position pour créer leurs propres entreprises et ONG fictives et attribuer frauduleusement des contrats. Dès qu’ils reçoivent le premier versement initial, à hauteur le plus souvent de 80 % du montant total du contrat, ces ONG disparaissent dans la nature, laissant derrière elles, employés et des impayés. Ce phénomène, principalement orchestré par des employés Rwandais et congolais, soulève des questions sur la complicité de Madame la Représentante de la MINUSCA, Valentine Rugwabiza, dans cette affaire. 

 

Selon des nombreux témoignages recueillis par la Rédaction du CNC, ce système permet à ces individus mafieux de détourner des fonds des projets à impact rapide (QIPs) et destinés à des activités essentielles visant à maintenir la confiance entre la MINUSCA et la population centrafricaine. 

 

Honneurs militaires des troupes de la Minusca à Mme Valentine Rugwabiza, la Représentante spéciale des Nations unies en République centrafricaine et cheffe de la Minusca.  Elle est habillée en pontalon noir,cemise polo et vets-robe longue et scortée par le chef des hommes d'honneurs
Honneurs militaires des troupes de la Minusca à Mme Valentine Rugwabiza, la Représentante spéciale des Nations unies en République centrafricaine et cheffe de la Minusca

 

Le chef de cette mafia est un Congolais de la RDC, Monsieur KEKE KAPIASILA Blanchard, le chef de management projet de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) à Bangui. C’est à travers ses multiples ONG et les ONG des parents à la Représentante Valentine Rugwabiza, expatriées en Centrafrique pour besoin de la cause, entre autres, COPADEM (RDC), CASIDEV (Burundi), MEDECIN NAF (RDC), SAD AFRICA (RDC), COHEB (RDC, Cameroun), sans oublier les contingents rwandais de la Minusca, qui obtiennent à tour de bras des contrats que l’affaire se passe. En 2023, plus de 18 contrats pour ses propres ONG fictives, dont celui de la réhabilitation de la Direction Générale de la Gendarmerie.

 

D’après nos expertises auprès de certains ingénieurs, les travaux réalisés sous ces contrats sont de qualité médiocre, poussant même à l’arrestation de son ingénieur. De plus, certains entrepreneurs, principalement Rwandais et Congolais, bénéficient de contrats surestimés, facilitant ainsi leur implantation en RCA. 

  

Malgré les appels à la transparence, les audits réalisés n’ont pas abouti à des résultats significatifs, laissant le système de la corruption et de la mafia intact. Les fonds destinés aux actions civilo-militaires, essentielles pour maintenir la confiance entre la MINUSCA et la population, sont détournés, privant ainsi la population de services vitaux. 

  

Une action immédiate est nécessaire pour éradiquer la corruption et restaurer la confiance envers la MINUSCA. 

  

Cette situation met en évidence l’urgence de réformes profondes au sein de la MINUSCA pour restaurer la confiance du public et garantir que les fonds alloués soient utilisés de manière transparente et efficace pour le bien-être de la population centrafricaine. 

 

Affaire à suivre. 

 

Par Gisèle MOLOMA

 

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