Douala : Le cauchemar des réfugiés pris au piège de la mafia et de l’indifférence

Publié le 21 février 2024 , 5:15
Mis à jour le: 21 février 2024 3:32 pm

Douala : Le cauchemar des réfugiés pris au piège de la mafia et de l’indifférence

 

Des réfugiés de la République centrafricaine font la queue devant les bureaux administratifs de Garoua-Boulai, au Cameroun, le 8 janvier 2021, où le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) les traitera après avoir fui la RCA
Des réfugiés de la République centrafricaine font la queue devant les bureaux administratifs de Garoua-Boulai, au Cameroun, le 8 janvier 2021, où le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) les traitera après avoir fui la RCA . CopyrightDR

 

Bangui, 22 février 2024 (CNC) – La ville de Douala, capitale économique du Cameroun, est devenue un véritable lieu d’enfer des réfugiés de toutes nationalités confondues qui se retrouvent dans plusieurs pièges tendus par un système abrité par des corrompus et des défaillants, où la mafia dicte les règles de survie. 

  

Les réfugiés à Douala, qu’ils soient centrafricains, tchadiens ou d’autres nationalités, sont confrontés à des conditions de vie inhumaines. Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), censé être un refuge pour les plus vulnérables qui ont fui leurs pays pour sauver leur vie, est devenu un instrument de manipulation entre les mains de la mafia locale. Les réfugiés sont pris au piège, incapables de sortir de Douala en raison de la bureaucratisation excessive et de la corruption qui règnent dans l’attribution des documents de voyage. 

  

La situation est désespérée. Les réfugiés n’ont pas été pris en charge sanitairement. Même cas pour l’éducation ou à un logement même dérisoire. Même l’obtention d’un simple passeport biométrique est un parcours de combattant, avec des délais de traitement absurdes qui s’étendent parfois sur des années, 10 ans au minimum, selon un réfugié qui arrive à partir après avoir joué au jeu de leur mafia financière. Leur liberté de mouvement est restreinte par des exigences kafkaïennes de « acquis de droit », les maintenant prisonniers dans une ville où l’espoir semble s’évaporer chaque jour davantage. 

  

Pour les refugiés installés à Douala au Cameroun, il est impératif que des mesures urgentes soient prises pour mettre fin à cette tragédie humaine. 

 

Par Gisèle MOLOMA

Corbeaunews Centrafrique

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