Sant’ Egidio implique les médias dans la mise en œuvre de l’APPR

Publié le 21 octobre 2019 , 4:36
Mis à jour le: 21 octobre 2019 4:36 pm

San edjijio implique les médias dans la mise en oeuvre de l'APPR 

 

Bangui (République centrafricaine) | CNC – L’accord politique pour la paix et réconciliation en République centrafricaine a été au centre d’un atelier d’appropriation des médias publics et privés, organisé par la communauté Sant’ Egidio durant deux jours au restaurant relais des chasses à Bangui.

 

A l’ouverture, on notait la présence de différentes personnalités notamment, Ange Maxime Kazagui, le ministre de la communication et des médias, ministre d’Etat, coordonnateur du DDRR, Jean Willybiro-sako, le Représentant de la communauté Sant’Egidio, Prosper Douba et Igor Lamaka, chargé de mission au programme DDRR.

Le contenu et du processus d’application de cet Accord politique pour la paix et réconciliation en République est l’objet de discutions très tendu, oblige le représentant de la communauté Sant’Egidio de dégager l’intérêt  de cet accord politique qui était négocié à Khartoum et signé à Bangui. « Cet atelier est de donner les éléments de langage aux journalistes concernant cet accord » a expliqué, le Représentant de la communauté Sant’Egidio, Prosper Douba. La mise en œuvre d’un accord est un processus qui demande toujours des négociations. a-t-il ajouté.

Le chargé de mission au programme DDRR Igor Lamaka s’est réjoui de la tenue de l’atelier en faisant savoir que « cette journée d’échange entre la communauté Sant’Egidio et les professionnels des médias  sur Accord politique pour la paix et réconciliation (APPR) est important pour que les journalistes centrafricains  soient outilles pour bien sensibiliser le public ». En ce qui concerne le non-respect de cet accord, notamment les cas de violation récurrente dudit accord, Igor Lamaka  demande aux belligérants de respecter vigoureusement  leurs engagements en vue de l’application de l’accord.

Beaucoup des centrafricains s’interrogent sur l’avenir réel du retour de paix dans ce pays. Car après la signature de l’Accord politique pour la paix et réconciliation en République Centrafricaine, le 6 février 2019 à Bangui, certains des groupes armés, signataires de cet accord, continuent à ne pas respecter leurs engagements.

 

Abraham AZOUYANGUI

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