RDC: au moins 723 militaires tués en deux ans lors de combats dans l’est

Publié le 16 août 2019 , 7:37
Mis à jour le: 16 août 2019 7:37 am

 

 

Outre les 1.900 civils, plus de 700 militaires ont été tués en deux ans dans la région troublée du Kivu dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) où plus de 130 groupes armés sont actifs, affirme un rapport publié par l’ONG Human Rights Watch et le Groupe d’étude sur le Congo (GEC). Selon ce rapport, « les groupes armés ont tué 1.900 civils et enlevé plus de 3.300 personnes entre juin 2017 et juin 2019 » dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

Les deux organisations font aussi état de 723 militaires des Forces armées de la RDC (FARDC, l’armée gouvernementale) tués durant la même période dans de nombreux affrontements avec les groupes armés.

« Bien que ce chiffre soit loin d’être exhaustif, il fournit une compréhension de base des zones les plus meurtrières pour les déploiements de l’armée congolaise », ajoute le rapport publié mercredi.

La région de Beni, dans l’extrême-nord est de la province – également touchée par une épidémie de fièvre hémorragique Ebola qui a fait plus de 1.900 morts – est considérée comme l’ »épicentre » des violences.

« Alors que bon nombre (77) des 346 affrontements de l’armée ont eu lieu dans le cadre d’opérations contre les ADF (les Forces démocratiques alliées, essentiellement composées de miliciens ougandais musulmans) et d’autres groupes armés autour de Beni, le groupe armé avec lequel elle s’est le plus affrontée est le Maï Maï Mazembe (un groupe d’ »autodéfense » nande) » avec 101 accrochages, précise le document.

L’est de la RDC est en proie à l’insécurité depuis 25 ans en raison de la prolifération des groupes armés.

Avec Lalibre

Aucun article à afficher