RCA : Un homme arrêté à Bangui pour avoir brûlé publiquement un drapeau français.

Publié le 6 février 2020 , 5:56
Mis à jour le: 6 février 2020 6:05 pm
Le centre-ville de Bangui, le 18 août 2019. Photo CNC / Mickael Kossi.
Le centre-ville de Bangui, le 18 août 2019. Photo CNC / Mickael Kossi.OLYMPUS DIGITAL CAMERA

 

Bangui (République centrafricaine) – Le suspect, âgé d’une trentaine d’années, a été mis aux arrêts ce jeudi 6 février à la section de recherche et d’investigation de la gendarmerie de Bangui, a-t-on appris de source sécuritaire.

 

Ce jeudi 5 février, au plein centre-ville de Bangui, aux environs de 9 heures du matin, un homme d’une trentaine d’années, portant une chemise bleue avec un pantalon  jeans, chaussé d’une basket blanche, identifiée par des témoins comme un étudiant à l’Université de Bangui et domicilié au quartier Cattin, a été appréhendé par les forces de l’ordre après avoir incendié un drapeau français sur la place publique.

Selon les témoins de la scène interrogés par CNC, le suspect aurait sur lui un gros sac à dos dans lequel il a caché un drapeau tricolore et de liquide inflammable.

Vers 9h10mn, il est arrivé au rondpoint zéro, situé à une centaine de mètres de la présidence de la République où se déroulait la cérémonie du premier anniversaire de la signature de l’accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine (APPR-RCA). Tout doucement, l’homme sortait dans son sac à dos le drapeau français auquel il a brandit durant plusieurs minutes avant de l’incendier.

Furieux, les policiers de la compagnie de circulation routière, en poste non loin de la scène, ont tenté en vain d’appréhender le suspect qui a réussi à prendre la poudre d’escampette.

Poursuivi par les policiers municipaux, l’homme a finalement été arrêté et remis à une patrouille de la gendarmerie nationale.

Transféré à la section de recherches et d’investigation, le suspect est toujours en garde à vue.

Interrogé, l’homme explique tout simplement agir pour se faire parler de lui. Ce qui étonne plus d’un.

S’agit-il d’une manipulation politique ? Difficile de le savoir.

Le gouvernement, dans un communiqué lu sur les antennes de la radio Centrafrique ce jeudi soir, se dit choqué, et condamne fermement cet acte criminel.

Affaire à suivi.

 

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