RCA : un expert de l’ONU insiste sur une enquête impartiale sur le massacre de Bossangoa

Publié le 28 juillet 2021 , 7:52
Mis à jour le: 28 juillet 2021 7:52 am

 

Bangui, République centrafricaine, mercredi, 28 juillet 2021, 13:46:45 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Un expert indépendant de l’ONU chargé de la situation des droits de l’homme en République centrafricaine (RCA), Yao Agbetse, a appelé ce mardi les autorités nationales à mener une enquête approfondie sur le meurtre de treize personnes dont les corps ont été retrouvés par des casques bleus de l’ONU à douze kilomètres à l’ouest de la ville centrafricaine de Bossangoa (ouest) la semaine dernière.

M. Yao Agbetse (Togo) est un avocat des droits de l’homme, chercheur et enseignant qui a
M. Yao Agbetse (Togo), expert de droit l’homme de l’ONU sur la RCA.

 

“Je déplore vivement ces meurtres et je demande que justice soit rendue aux victimes et à leurs familles”, a déclaré M. Agbetse, cité ce mardi par une publication de la mission onusienne de maintien de la paix en Centrafrique (MINUSCA), qui a rappelé que les treize personnes ont été tuées le 21 juillet dernier dans les environs du village de Bongboto, à douze kilomètres de Bossangoa sur l’axe menant de Bossangoa vers Nana-Bakassa, une autre ville centrafricaine, un peu plus au nord-ouest.

Au moment des faits, la MINUSCA avait dépêché sur les lieux une patrouille conjointe de la police des Nations Unies (UNPOL) et de sa force sur l’axe Bossangoa-Nana-Bakassa et a dépêché une mission conjointe composée d’UNPOL et de sa section des droits de l’homme pour enquêter et établir les faits.

“Je lance un appel aux autorités centrafricaines pour qu’elles fassent toute la lumière sur cet incident alarmant dans les meilleurs délais”, a déclaré M. Agbetse, soulignant que “des enquêtes impartiales et diligentes doivent être menées, les faits établis, les auteurs et tous leurs complices identifiés”.

A l’initiative du parlement centrafricain, le président Faustin-Archange Touyadéra a institué un comité d’enquête chargé de faire toute la lumière sur le massacre de Bossangoa.

 

Xinhua

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