RCA : la MINUSCA condamne une attaque des rebelles de l’UPC qui a fait un mort à Obo

Publié le 28 juillet 2021 , 11:03
Mis à jour le: 28 juillet 2021 11:03 am

 

Bangui, République centrafricaine, mercredi, 28 juillet 2021, 16:57:04 ( Corbeaunews-Centrafrique ). La mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) a fermement condamné une attaque des rebelles de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) contre les populations civiles de la ville centrafricaine d’Obo (extrême sud-est) ainsi que la base des casques bleus déployés dans la localité, selon un communiqué rendu public mardi.

Un blindé des forces de la Minusca, en patrouille dans la ville de Ndélé, le 13 mars 2020. Photo CNC / Moïse Banafio.
Un blindé des forces de la Minusca, en patrouille dans la ville de Ndélé, le 13 mars 2020. Photo CNC / Moïse Banafio.

 

 

Dans le communiqué de presse, la MINUSCA a indiqué que des éléments armés qui appartiendraient à l’UPC avaient lancé lundi en début de la soirée une série d’attaques coordonnées sur la ville d’Obo, ciblant les installations des forces de défense et de sécurité centrafricaines, mais également la base des casques bleus marocains.

Les casques bleus ont vigoureusement riposté aux attaques, y ont mis un terme et s’emploient à assurer la sécurisation immédiate des civils, a ajouté la mission onusienne dans le communiqué, déplorant un blessé parmi les casques bleus.

La MINUSCA a estimé pour sa part que les attaques lancées contre son personnel, notamment les casques bleus, constituent des violations du droit international humanitaire, les jugées comme étant des crimes de guerre. Elle s’est engagé à prendre toutes les mesures, en collaboration avec le gouvernement centrafricain, pour que les responsables de ces crimes odieux soient identifiés, arrêtés et traduits devant la justice.

Selon des sources locales concordantes, l’attaque d’Obo perpétrée par les rebelles est la conséquence de l’arrestation de quelques combattants de l’UPC par les militaires des Forces armées centrafricaines (FACA) il y a deux semaines et lesquels devraient être remis à la justice dans la capitale centrafricaine Bangui.

 

Xinhua

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