RCA : un colonel des eaux et forêts assassiné à son domicile du PK13 par les requins

Un élément du sixième bataillon des forces armées centrafricaine à Boali.
Un élément du sixième bataillon des forces armées centrafricaine à Boali. A soldier from Territorial Intervention Brigade 6 (BIT6) of the Central African Armed Forces (FACA) stands in front of a sign saying “we will fight from sunrise to sunset” in the empty streets of Boali on January 10, 2021. (Photo by FLORENT VERGNES / AFP)

 

Bangui, République centrafricaine, lundi, 15 février 2021, 06:35:17 ( Corbeaunews-Centrafrique ). L’homme a été froidement abattu chez lui en présence des membres de sa famille dans la nuit du vendredi à samedi 13 février 2021. Ses assassins, identifiés comme des éléments de la milice « requins », ont lancé un mot choquant aux membres de sa famille alors qu’ils venaient juste de l’abattre de plusieurs projectiles.

 

Le domicile de la victime est situé à l’entrée  de la résidence de l’ancien ministre Sylvain Ndoutingaye au quartier PK13 sur la route de Boali.

D’après certains témoins de la scène interrogés par la rédaction du CNC, la victime aurait eu une altercation avec un membre d’autodéfense de son quartier quelques heures plutôt avant son assassinat par les « requins ». On ignore s’il y’a un lien entre les deux faits, mais une chose est sure, la milice d’autodéfense du quartier PK13 semble travailler la main dans la main avec la milice du pouvoir les « requins ». Mais le plus étonnant et plus choquant dans cette affaire, après l’assassinat de cet officier paramilitaire, les assassins ont pris le soin de dire aux membres de sa famille que « c’est bien fait pour sa gueule, et il n’a rien vu encore ». C’est qui montre clairement que l’origine de son meurtre au premier degré est probablement liée à l’altercation qu’il avait eu quelques heures plutôt avec un membre de la milice d’autodéfense du quartier PK13.

Notons que depuis l’instauration du couvre-feu et de l’État d’urgence dans le pays, l’assassinat extrajudiciaire, l’arrestation et la détention arbitraire se multiplient quotidiennement dans le pays.

Affaire à suivre…