RCA : trois paysans abattus par les mercenaires russes à gallo, dans la Nana-Mambéré

Publié le 17 septembre 2021 , 7:19
Mis à jour le: 17 septembre 2021 7:19 pm

 

 

Bangui, République centrafricaine, samedi, 18 septembre 2021, 02:28:40 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Ce n’est plus une chasse aux rebelles, mais une série de tueries crapuleuses perpétrées par les mercenaires russes de la société Wagner. Une fois de plus, une nouvelle scène d’horreur qui était survenue dans la localité de gallo, plus précisément à Garga, situé à une dizaine de kilomètres de gallo sur l’axe Baboua scandalise tout le monde.

barrière checkpoint gendarmes de Gallo dans la nan mambéré le 17 avril 2020 par cnc
Poste de contrôle de la gendarmerie à Gallo, dans la préfecture la Nana-Mambéré, au nord-ouest de la République centrafricaine. Photo CNC / Gervais Lenga.

 

Selon notre journaliste correspondant à gallo, situé à 55 kilomètres de Bouar sur l’axe Baboua, le mercredi dernier,  une colonne des mercenaires russes, sur des motos, et en provenance de Baboua, ont abattu tout simplement et d’une manière crapuleuse trois paysans de retour du champ. Les victimes étaient un jeune homme d’environ 25 ans, une jeune femme  et son bébé. Le plus choquant de tous c’est que le bébé est encore attaché au dos de sa maman quand ils  avaient été abattu tous les deux. Une scène qui a bouleversé tout le monde à Garga. Les populations, horrifiées, ont du mal à comprendre les raisons de ce triple assassinat crapuleux.

« Le gouvernement est tenu responsable de ce crime. Les gens comme ça on ne doit pas les laisser circuler seuls. On doit les mélanger avec les soldats FACA pour tenter de limiter ces gaffes », s’alarme un instituteur à gallo.

Rappelons que la semaine dernière, trois cultivateurs, de retour de leur champ,  avaient été assassinés par les mercenaires russes à gallo. Quelques heures plus tard, une personne déréglée avait été aussi abattue à bout portant dans la rue de gallo par ces hommes de Wagner.

« Les civils Centrafricains sont en train de souffrir dans leur propre pays alors qu’ils n’ont rien à voir avec la guerre qui a secoué le pays », explique un chef du groupement au village Garga.

 

Par Gervais Lenga

Journaliste rédacteur

Alain Nzilo

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