RCA : SIMPLICE MATHIEU SARANDJI BLOQUE A LUI TOUT SEUL L’APPLICATION DE L’ACCORD DE KHARTOUM

Publié le 16 février 2019 , 12:52
Mis à jour le: 16 février 2019 12:59 pm
Simplice Mathieu Sarandji alias SMS
Le Premier ministre Simplice Mathieu Sarandji alias SMS. CopyrightCNC.

 

 

Bangui (CNC) – Déjà très impopulaire dans le pays, Simplice Mathieu Sarandji , le PM qui donne l’impression de disposer d’un mandat électif de 5 ans au même titre que le Président Faustin ArchangeTOUADERA, , est en train de défier à lui tout seul tous les signataires de « L’ACCORD POLITIQUE POUR LA PAIX ET LA RECONCILIATION NATIONALE EN RCA ».

 

Les centrafricains qui jubilaient et espéraient un lendemain meilleur, tranquille et pacifique, sont en train de déchanter en apprenant le refus ferme du PM Simplice Mathieu Sarandji  de présenter sa démission au Président TOUADERA pour que celui-ci nomme un nouveau PM et forme un gouvernement inclusif au nom de la paix et de la réconciliation nationale.

Aux termes de l’article 21 de l’accord de Khartoum, « le Président de la République s’engage à mettre immédiatement en place, dès la signature du présente accord, un gouvernement inclusif ». Or, cela fait déjà 10 jours que cet accord a été signé à Bangui, après son paraphe trois jours auparavant dans la capitale soudanaise.

D’après les sources autorisées émanant tant de la Présidence de la République, du Cabinet de la Primature que de certains milieux diplomatiques à Bangui, TOUADERA a demandé à son pote SMS de rendre son tablier ; le fougueux SMS, le « PM à vie » toujours égal à lui-même et tel que les centrafricains le connaissent déjà, n’a pas mis les gants pour opposer sèchement un refus à l’élu des centrafricains, l’homme du 30 mars 2016, Faustin Archange TOUADERA.

Il est clair que SMS est devenu un obstacle majeur à la bonne application de l’accord de khartoum et par conséquent une menace à la paix espérée par tous.

SMS prouve là qu’il n’est pas vraiment un vrai soutien de FAT, qu’il ne se situe pas du côté de la paix et de la réconciliation nationale prônées par le Chef de l’Etat et soutenues par le peuple et la communauté internationale. Il cherche à pousser les signataires de l’accord à le dénoncer et à s’en retirer et faire replonger le pays dans le cycle infernal et cruel des violences meurtrières pour les centrafricains.

Il n’est pas admissible que cet impopulaire PM continue, pour ses propres intérêts égoïstes ou avantages de fonction, mettre en péril la vie de toute une nation.

SMS est donc en train de défier tous les signataires de l’accord, TOUADERA, les groupes armés, l’Union Africaine et les Chefs d’Etat parrains dudit accord.

Mais jusqu’à quand ?

 

TOUADERA est face à ses responsabilités.

Un membre de la Cour Constitutionnelle et un expert juriste de l’UA contactés par CNC et souhaitant garder l’anonymat affirment que FAT n’a pas besoin d’une démission de SMS ; ce dernier peut être limogé, sans délai. La balle est donc dans le camp de FAT qui doit faire preuve rapidement de son autorité de Chef de l’Etat, au nom de la paix et de la réconciliation nationale.

Déjà, certaines sources proches des groupes armés, affirment en coulisse qu’une partie des signataires de l’accord de paix de Khartoum envisagent de dénoncer l’accord dès la semaine prochaine, avec les conséquences qu’on peut déjà imaginer…

 

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