RCA : NOUVELLE CENTRAFRIQUE EST ENCORE POSSIBLE ?

Tous ceux qui pensent que les armes sont le seul moyen d’accéder au pouvoir doivent se rendre à l’évidence : tôt ou tard ces criminels vont répondre de leurs actes et d’atrocités devant une juridiction compétente nationale et ou internationale.

L’Etat failli, qui se définit comme un appareil d’Etat qui ne peut plus remplir ses fonctions essentielles et assurer la sécurité physique de sa population, la RCA a perdu toutes capacités institutionnelles et envisager une sortie de crise nécessiterait la création de nouvelles institutions étatiques solides. Le coup d’état perpétré par Michel Djotodia le 24 mars 2013 n’aurait pu être qu’un énième renversement dans l’histoire récente de la Centrafrique, mais tous les éléments étaient réunis pour que le conflit prenne une toute nouvelle dimension. Un point important. Nous ne voulons pas de seigneurs de guerre dans la nouvelle équipe gouvernementale qui sera mise en place dans les jours à venir. C’est une question de souveraineté nationale.

L’histoire de la Centrafrique a été marquée par des prises de pouvoir par les armes il faut que cette mauvaise manière s’arrête. La persistance des conflits armés et la résurgence des coups d’État minent la démocratie Centrafricaine. La démocratie a du mal à prendre racine en Centrafrique, car elle est étouffée par la prise des armes. Il existe une démocratie africaine. Dans les villages, les villageois étaient représentés par les chefs de familles qui se réunissaient autour d’une table pour défendre les intérêts de chaque famille.L’existence en soi de différente tribu n’est pas condamnable, mais la pensée tribale c’est à dire placer sa tribu et son origine au-dessus de tout, prédomine encore en Centrafrique. L’une des conséquences frappantes du tribalisme est le népotisme monnaie courante en RCA.

 

SIMON KOITOUA

Simon Koitoua
Simon Koitoua