RCA : menace, enlèvement et suspension de solde, certains militaires craignent pour leur avenir

Publié le 30 janvier 2021 , 7:46
Mis à jour le: 30 janvier 2021 7:46 am
deux soldats FACA en exercice de tirs lors d'un entrainement de l'EUTM-RCA au camp kassai
Deux soldats FACA en exercice de tirs lors d’un entrainement de l’EUTM-RCA au camp kassaï à Bangui. Photo CNC / D. Y. Ibrahim

 

Bangui, République centrafricaine, samedi, 30 janvier 2021, 22:04:47 (Corbeaunews-Centrafrique). Depuis la mise en place d’un nouveau système de paiement des soldes des éléments des forces de défense et de sécurité (FDSI), le paiement de solde  de certains militaires, y compris des gendarmes et policiers n’est pas toujours réglée, et il en compte une centaine, ce qui crée une frustration au sein de l’armée. Mais pourquoi ce nouveau type de paiement de solde des soldats FACA ?

 

Depuis le 17 décembre 2020, suivi du déclenchement des hostilités des groupes armés qui se sont regroupés dans une coalition dénommée le CPC (COALITION DES PATRIOTES POUR LE CHANGEMENT ), l’État major des forces armées centrafricaines ( FACA) ne cesse d’alerter le gouvernement  sur des multiples cas de désertion dans le rang de l’armée.  Aussitôt, un décompte a été fait, et on soupçonne des soldats proches de l’ethnie  de l’ancien Président François Bozizé. Ainsi, pour réagir à cette situation, le gouvernement   donne le tour de vis  en bloquant leur paiement de solde, suivi de leur radiation purement et simplement dans le rang de l’armée.

Et justement en procédant à la suspension de leur solde  que le gouvernement  commet des erreurs. Plus de 1000 soldats ont été concernés, pour la plus part issue de l’ethnie de l’ancien Président François Bozizé. Or, parmi les hommes ciblés,  figurent  les soldats qui sont encore en activité dans l’armée, ou sont en stage à l’étranger. Ce sont ceux-là  qui se plaignent davantage des mesures prises par le gouvernement . Il dénonce un manque de discernement au sein de l’armée et accuse le gouvernement  d’avoir joué sur les noms et non sur des faits réels.

Alors, le gouvernement  va-t-il revenir en arrière ?

Affaire à suivre…

 

Par Gisèle MOLOMA

Journaliste politique,

Alain Nzilo

Directeur de publications

Tel / WhatsApp : +1 438 923 5892

Email : alainnzilo@gmail.com

 

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