RCA: l’ONU veut une application immédiate de l’accord de Brazzaville

Publié le 24 juillet 2014 , 10:01
Mis à jour le: 24 juillet 2014 10:01 pm

Les 15 pays membres du Conseil de sécurité de l’ONu demandent à l’ONU de «prendre toutes les mesures nécessaires» pour que le relais qui sera passé aux Casques bleus de la

Un soldat français de Sangaris dans Bangui en RCA
Un soldat français de Sangaris dans Bangui en RCA

Minusca au 15 septembre «se traduise par un renforcement significatif de la présence militaire internationale en RCA».

 

Le Conseil de sécurité de l’ONU a salué jeudi la conclusion la veille à Brazzaville d’un accord de cessez-le-feu en République centrafricaine et demandé à tous les protagonistes de «l’appliquer pleinement et immédiatement».

Dans une déclaration adoptée à l’unanimité, les 15 pays membres du Conseil «soulignent que cet accord est une première étape dans un processus politique plus large en RCA destiné à garantir une paix durable, le respect des droits de l’homme, la protection des civils et l’instauration d’un État de droit».

Le Conseil réaffirme la nécessité d’un «dialogue politique et d’un processus de reconciliation inclusifs», ainsi que «d’efforts pour lutter contre l’impunité», désarmer les milices et rétablir les services de l’État.

Ils réitèrent leur appel aux autorités de transition à «accélérer les préparatifs» afin d’organiser les élections présidentielle et législatives, qui devront être «libres, équitables, transparentes et inclusives».

Tout en rendant hommage à «l’action décisive» des forces africaines, européennes et françaises déjà sur place, ils demandent à l’ONU de «prendre toutes les mesures nécessaires» pour que le relais qui sera passé aux Casques bleus de la Minusca au 15 septembre «se traduise par un renforcement significatif de la présence militaire internationale en RCA».

L’accord de Brazzaville, le premier après huit mois de violences intercommunautaires, reste très en deçà des objectifs annoncés.

Il a été signé par les deux principaux belligérants — la Séléka, à dominante musulmane, et les milices anti-balaka, formées majoritairement de combattants chrétiens — ainsi que par des représentants politiques, religieux, ou civils centrafricains et des parrains étrangers, comme le président congolais Denis Sassou Nguesso.

 

 

AFP

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