mercredi, décembre 11, 2024
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RCA : la candidature de Martin ZIGUÉLÉ à la prochaine présidentielle réveille les vieux démons

L'honorable de Bocaranga 3 Martin Ziguelé, Président du parti MLPC, investi candidat à la prochaine présidentielle de 2020. Photo de courtoisie.
L’honorable de Bocaranga 3 Martin Ziguelé, Président du parti MLPC, investi candidat à la prochaine présidentielle de 2020. Photo de courtoisie.

 

Bangui (République centrafricaine ) –  À peine investi candidat de son parti le MLPC à la prochaine élection présidentielle annoncée pour décembre 2020, l’honorable de Bocaranga 3 Martin ZIGUÉLÉ et ses proches font l’objet des âpres compagnes de dénigrements sur les réseaux sociaux depuis la fin du congrès ordinaire de son parti.

 

Menée par une cellule restreinte de propagande anti-occidentale et anti-Minusca installée au cœur du pouvoir de Bangui au palais de la Renaissance en 2017, cette cellule, fondée et dirigée par le sulfureux burkinabé devenu ivoirien Harouna Doamba et animée par une dizaine des jeunes en quête de moyens de survie.  Une fois réinstallée au stade 20 000 place, cette cellule pro-russe s’est permise d’attaquer les opposants démocratiques au régime de Touadera.

Dans une des réunions de cette cellule présidée par son fondateur Harouna Doamba dont un enquêteur de CNC a pu participer, celui-ci ordonne à ses employés de créer plusieurs avatars Facebook, des blogs fictifs, mais aussi et surtout des associations imaginaires dans les quartiers de Bangui   à l’instar de : « La nouvelle du continent », « le monde en vrai », « le quotidien d’Afrique », « Association des sans voix centrafricaines pour la paix», et bien d’autres créées par le trafiquant des faux documents administratifs Arouna DOUAMBA.

C’est ainsi que le « Mouvement des Patriotes Centrafricains » ou encore « Le Cercle de réflexion pour l’essor de la Centrafrique », « Polélé infos », etc. ont pu voir le jour.

Après les compagnes de dénigrement menées par Harouna Doamba et son équipe contre les opposants démocratiques au régime de Touadera, la France et la MINUSCA, c’est au tour des proches de Martin ZIGUÉLÉ et de Martin ZIGUÉLÉ lui-même de recevoir de plein fouet ces attaques en règle contre leurs personnes.

« En se déclarant candidat contre son allié Faustin Archange Touadera, Martin ZIGUÉLÉ déclare déjà la guerre contre son allié Touadera et nous. À ce titre, il ne doit plus être considéré comme notre allié. Par conséquent, lui et ses proches doivent être traités et tractés comme les ennemis de la République » a déclaré ouvertement Harouna Doamba.

Pour un cadre du parti de Martin ZIGUÉLÉ contacté par CNC, « c’est une stratégie de communication politique développée par nos adversaires depuis 1993. À l’aube de chaque élection, pendant que nous dormons les yeux fermés, nos adversaires, eux, dorment les yeux ouverts pour jeter des discrédits sur nos candidats. Mais cette fois-ci, nous allons tout mettre en œuvre pour, non seulement démasquer ces bandes de sociétés médiatiques, mais pour leur répondre aussi coup par coup ».

Rappelons que le sieur Harouna Douamba est né au Burkina Faso et avait abandonné ses études dès l’âge de 10 ans avant de quitter son village natal au Burkina Faso pour rejoindre les villes en Côte d’Ivoire.

Devenu « Brouteur », c’est-à-dire un pro d’escroquerie sur Internet  à l’âge de 17 ans, Arouna Douamba Atterri mystérieusement en Centrafrique, il est nommé miraculeusement à la présidence de la République, et devient par la suite un bras destructeur incontournable du régime.

À ce titre, avec les appuis multiformes que lui donnent le chef de l’État et certains membres du gouvernement, notamment le ministre de la Sécurité publique Henri WANZET LINGUISSARA, le ministre de la Justice Flavien M’Batta et la ministre des Affaires étrangères Sylvie Baïpo Temon, il est logé dans une suite à l’hôtel « la Couronne » à Bangui, nourri aux frais des contribuables centrafricains et mène des actions d’enlèvement de certains leaders d’opinion à Bangui et de subversion qui ne dit pas son nom.

Pour de nombreux Centrafricains, le chef de l’État tire lui-même les balles sur ses jambes avec ce genre d’individus peu scrupuleux.

 

Gisèle MOLOMA

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