RCA : Ippy, les populations dénoncent le racket, agression et  détention arbitraire de la part des forces coalisées du gouvernement

Chargement d’un camion venu de Bangui dans la ville d’Ippy dans la Ouaka. Crédit photo : Moïse BANAFIO / CNC

 

Bambari, République centrafricaine, lundi, 1er mars 2021, 07:32:43 ( Corbeaunews-Centrafrique ). La ville d’Ippy, chef-lieu de la sous-préfecture de la préfecture de la Ouaka, assiégée durant sept années par les rebelles de l’UPC a été libérée et reprise par les soldats FACA et leurs alliés rwandais et russes le vendredi 19  février 2021. Cependant, les populations civiles. Qui commence à reprendre lentement leurs activités dénoncent certains actes criminels perpétrés sur les civiles par certains éléments des forces coalisées gouvernementales.

 

Pour les habitants de la sous-préfecture d’Ippy, il ne passe jamais un jour sans qu’ils enregistrent dans la ville une scène de racket, d’agression, ou même de la détention arbitraire  d’un membre de la communauté musulmane d’Ippy. C’est le cas du délégué des commerçants et son adjoint, monsieur Idriss impolis Sallet qui ont été arrêtés par les forces de l’ordre et portés disparu. Ils ne donnent aucun signe de vie depuis leur arrestation. De plus, il y’a d’autres personnes, comme monsieur Ousmane Aya,  délégué des transporteurs, Aladji Adam,  commerçant, Abakar Adam élève, Yassir Adam élève sont arrêtés, et les forces coalisées leurs demandent de verser une somme d’un million chacun, selon leur proches.

Et ce n’est pas tout ! Il y’a d’autres personnes qui sont portées disparues et qui ne donnent aucun signe de vie à leur famille. C’est le cas d’un jeune homme qui s’appelle Almaty, un natif de la ville.

Et ce n’est pas que sur des hommes que les forces coalisées se focalisent. On apprend auprès de certains propriétaires la confiscation d’un pick-up Toyota et de deux motos. On demande aux propriétaires de verser une somme d’argent avant qu’on leur remette leurs engins.

Pour les habitants d’Ippy, les gens qui sont venus pour les libérer des mains des rebelles ne peuvent pas se comporter comme des malfrats rebelles. En conséquence, ils appellent à l’aide le gouvernement pour bien tirer les oreilles de ces éléments en vue d’une bonne cohabitation dans la ville.

 

Par Bertrand Yékoua

Journaliste, correspondant du CNC à Bambari

Alain Nzilo

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