RCA : Grève des conducteurs des taxis-motos qui empruntent les axes Bangui – Damara et Bangui – Mbaïki

Publié le 23 août 2021 , 7:52
Mis à jour le: 23 août 2021 7:52 pm

 

Bangui, République centrafricaine, mardi, 24 août 2021, 02:21:55 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Les conducteurs des taxis-motos qui empruntent  les axes Bangui Damara et Bangui  Mbaïki sont en grève. Ils dénoncent  les tracasseries routières imposées  par des forces de défense et de sécurité  installées aux postes de contrôle, mais également  contre le passage à tabac de leur collègue par des militaires.  

Une moto taxi brousse sur la route de Mbaïki
Une moto taxi brousse sur la route de Mbaïki, au sud-ouest de la RCA. CopyrightCNC

 

Les conducteurs des mototaxis en grève ont empêché ce lundi 23 août leurs collègues de transporter des passagers, paralysant ainsi le transport de certaines marchandises vers la capitale Bangui. Selon eux,  ils doivent payer au quotidien une somme allant de 1000 à 2000 francs CFA aux éléments des forces de défense et de sécurité  installés aux postes de contrôle. Cette somme, d’après eux, représente une autorisation de circuler.

Mais pour les conducteurs, des actes d’extorsion  et de  leur passage à tabac  par les policiers , gendarmes et militaires qui sont installés sur des checkpoints se multiplient.

« Quand tu n’as pas 2000 francs à donner, ils te frappent. Ce matin devant moi, ils ont tabassé un conducteur de taxi-moto juste parce qu’il n’a pas 2000 francs CFA  à leur donner. Même les FACA qui sont après le pont de PK9 font aussi ces rackets. On ne sait pas ce qu’on peut dire  », dénonce un conducteur sur les antennes de la radio Ndékèluka.

Cette situation joue aussi sur  les commerçants qui empruntent ces routes.  C’est le cas de Jean Mballa qui part souvent acheter de vin de palme.

« Autrefois  on faisait la formalité à 2000 francs CFA. Mais à c’est à 5000 francs. Lorsqu’on quitte Mbata pour Bangui, cela joue négativement  sur notre commerce », dénonce-t-il.

Cependant, le ministère de la Défense dit être déjà saisi, et une stratégie est mise en place pour traduire les auteurs de  ces rackets devant la justice.

 

  1. Y. Ibrahim avec la RNL

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Alain Nzilo

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