RCA : Embargo reconduit mais le Conseil de sécurité assoupli les conditions

Publié le 5 février 2019 , 5:03
Mis à jour le: 5 février 2019 5:04 pm
Entrée des soldats FACA dans la ville de Bocaranga dans la préfecture de l'Ouham-Pendé au nord-ouest de la RCA. CopyrightCNC.
Entrée des soldats FACA dans la ville de Bocaranga dans la préfecture de l’Ouham-Pendé au nord-ouest de la RCA. CopyrightCNC.

 

Bangui (CNC) – Le mois de janvier s’est achevé par la décision à l’unanimité du conseil de sécurité de l’ONU pour la reconduction de l’embargo sur les armes en RCA. Cette décision adoptée en 2013 a été renouvelée pour un an mais il a été décidé un assouplissement possible.

 

Cet assouplissement suivra un calendrier précis montrant une véritable ouverture du conseil pour répondre au besoin du pays a précisé M. François Delattre (représentant de la France au Conseil de sécurité). Pour commencer le 30 avril 2019, le conseil donnera une feuille de route avec des mesures précises et opérationnelles à adopter pour réexaminer les mesures de levée de l’embargo. Ce qui fera suite à une évaluation des progrès accomplis au plus tard le 31 juillet 2019. La dernière échéance sera le réexamen des mesures d’embargo sur les armes par le conseil avant le 30 septembre 2019.

Malgré l’embargo, le Centrafrique a déjà eu droit à des dérogations par des dons. La Russie a livré 1700 armes aux FACA tandis que la France a livré 1400 fusils pour les FACA ainsi que des bateaux pour le bataillon amphibie. La Belgique, la Chine et les Etats-Unis ont également fait des dons pour soutenir l’équipement des FACA. D’autres livraisons pourraient avoir lieu dans les mois prochains.

Ce conseil de sécurité a pour responsabilité le maintien de la paix et de la sécurité internationale. Il est composé de 15 membres dont 5 permanents (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) et 10 élus pour deux ans. Lors de ce conseil, la France a clairement exprimé son choix de lever l’embargo qui pèse sur le pays de Boganda. D’autres pays, au contraire, dit amis, ont exprimé le désir de maintenir l’embargo ou en tout cas ne se sont pas prononcé contre or comme dit l’adage « qui ne dit mot consent ». Il s’agirait de la Russie et la Chine pour ne pas les citer. La France montre ainsi qu’elle a bien entendu le message et la demande du pays et du peuple pour l’aider à sortir de la crise. Elle a réussi à faire entendre la bonne décision aux autres nations.

Les espoirs des centrafricains de voir disparaitre le manteau de la peur et de la violence sont renforcés par la décision qui a été faite par le conseil de sécurité. A présent les Forces armées du pays vont avoir toutes les cartes entre leurs mains pour se redéployer dans le pays et chasser les mercenaires et les groupes armés, cancer du pays.

 

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