RCA : Bria, présence des hommes en armes signalée  au village Ngoundja fait paniquer la ville.

Publié le 15 avril 2020 , 1:33
Mis à jour le: 15 avril 2020 1:33 am
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Des combattants rebelles du FPRC sur une moto à Bria. Crédit photo : Moïse Banafio / CNC.

Bria (République centrafricaine ) – Le village Ngoundja, situé à environ 55 kilomètres de Bria sur l’axe Ouadda, au nord de la RCA, a été le théâtre d’une scène de violence d’un groupe des individus armés, ce lundi 13 avril. Paniquées, les populations se sont retranchées dans la brousse pour tenter d’échapper aux assaillants,  alors qu’à Bria, des voix s’élèvent pour indexer les combattants rebelles du FPRC.

 

À en croire aux témoins de la scène interrogés par CNC, les assaillants étaient tous au nombre de 7, dont 5 sont munis des armes automatiques, tandis que les deux autres portent par-devers eux des machettes de combat et arcs.

Leur présence a été signalée dans la ville aux environs de 15  heures, ce lundi 13 avril,  avant de se retirer trois heures plus tard, vers 18 heures. Mais le mal est déjà fait. Les assaillants ont littéralement pillé le village Ngoundja en toute impunité. Selon certaines victimes de cet acte de braquage, plusieurs motos, des sommes d’argents et de nourriture ont été emportées par les assaillants dont les  identités restent mystère à ce jour. Mais pour les habitants du village Ngoundja, il ne fait aucun doute, les assaillants ne sont que des Sara du FPRC (Front populaire pour la renaissance de Centrafrique ).

Contacté au téléphone par CNC ce mardi 14 avril, le chef du FPRC à Bria, le général Damboucha n’a pas voulu répondre à nos appels téléphoniques.

Pendant ce temps, à Bria, depuis quelques semaines, plusieurs opérateurs économiques qui se sont massivement installés dans la ville lors de la dernière crise politico-militaire qui a fortement secoué le pays entre 2013-2015 ont dû quitter la région pour regagner la capitale Bangui  pour certains. La principale raison de ce départ massif évoquée par les intéressés serait la pression des groupes armés qui ne cessent de les dépouiller financièrement.

 

Moïse Banafio

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