RCA : Bossangoa, les rumeurs d’une éventuelle attaque paniquent la ville

L'ex Président de la République François Bozizé en caravane à Bossangoa copyright CNC/ Jefferson Cyrille YAPENDE / 18/09/20
L’ex Président de la République François Bozizé en caravane à Bossangoa, le 18 septembre 2020. Par CNC / Cyrille Jefferson Yapendé.

 

Bangui, République centrafricaine, mardi, 9 février 2021, 22:04:47 (Corbeaunews-Centrafrique). Bossangoa, ville située à 305 kilomètres de Bangui, la population locale est replongée dans la  psychose dimanche suite aux rumeurs d’une attaque de la ville par les forces de défense et de sécurité, appuyées par leurs alliés russes et rwandaises. Ce qui crée la panique dans la ville.

 

Ce dimanche 7 février, vers 23  heures, un hélicoptère de la MINUSCA a survolé la ville durant plusieurs minutes pour aller porter secours à un Casque bleu camerounais qui était tombé malade. Aussitôt, les populations locales, dès qu’elles ont vu l’hélicoptère survoler la ville, ont quitté immédiatement leurs maisons pour se réfugier dans la brousse.

« Dans la nuit du dimanche à lundi 8 février,  aux environs de 23 heures ou 24 heures, il y’avait eu un hélicoptère qui a survolé la ville. Et quand les populations l’ont entendu,  elles se sont paniquées. D’autres se sont réfugiés dans la brousse. Ce n’est que le lundi matin qu’après vérification, on a appris qu’un soldat camerounais de la MINUSCA était gravement malade, et son état de santé nécessite une évacuation sur Bangui. Raison pour laquelle l’hélicoptère était venu pour le transporter, et les populations paniquées sont aussi de retour   », témoigne un habitant de la ville joint au téléphone.

Il y’a lieu de rappeler que l’ancien Président François Bozizé,  après l’invalidation de son dossier de candidature à la présidentielle par la cour constitutionnelle le 4 novembre 2020, s’est retranché, avec quelques membres de ses proches, à Bossangoa, sa ville d’origine. Et après l’attaque des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) contre le régime du Président Touadera, le gouvernement  a lancé un mandat d’arrêt contre lui pour rébellion et atteinte à la sureté de l’État.

 

Par D. Y. Ibrahim

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